
En période incertaine, prendre les bonnes décisions s'impose. Le Revenu vous conseille.(© Shutterstock)
L’inflation repart, les banques centrales deviennent moins accommodantes, et pourtant les marchés continuent de battre des records d’altitude. Petit guide de survie en cas de vents contraires.
«Le prix des actions a atteint ce qui paraît être un haut plateau permanent.» Au début du mois d’octobre 1929, Irving Fisher, professeur à l'université Yale, est convaincu que les cours n’ont pas atteint leur vraie valeur et vont continuer à croître.
On sait ce qu’il en est advenu. Le lundi 28 octobre, l’indice Dow Jones des valeurs industrielles dévisse de 13% et le lendemain encore de 12%. La réputation de cet économiste pourtant brillant sera vertement dépréciée, comme d’ailleurs sa fortune personnelle en Bourse.
L’histoire bégaieCertes, «l’histoire ne se répète pas», mais elle bégaie. Lundi 19 octobre 1987, Wall Street n’a-t-il pas connu la séance la plus sombre de son existence, avec une chute de 22,6%, marquant la fin d’un cycle haussier commencé en août 1982 ? Et que dire du krach d’octobre 2008, en réaction à la crise financière des subprimes aux États-Unis ? En une semaine, New York abandonne 21%, Paris 22% et Tokyo 24%.
En ce mois d’octobre 2021, alors que l’inflation repart (+5,4% aux États-Unis sur un an en septembre, +3,4% dans la zone euro) et que les banques centrales deviennent moins accommodantes, il est légitime de s’interroger sur la poursuite du mouvement et de se préparer à d’éventuels vents contraires. Et ce d’autant que, parallèlement, Wall Street continue de caracoler, avec un Dow Jones à plus de 35.000 points, son meilleur
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