
Le Revenu a relevé sept scénarios possibles de fusions ou d'OPA. (© DR)
La crise n’empêche pas les OPA, fusions et autres batailles boursières. Le Revenu a identifié sept opérations probables.
La crise sanitaire est loin de freiner toute initiative stratégique des grands groupes. Et notamment en France, où plusieurs opérations majeures se succèdent ces derniers mois.
Au cœur de l’été, Veolia a ainsi tenté un assaut éclair sur son rival historique Suez, tandis que l’OPA de LVMH sur l’américain Tiffany, un temps menacée, semble finalement se concrétiser. Patron du géant du luxe, Bernard Arnault est aussi à la manœuvre chez Lagardère, où il a pris un ticket au capital en riposte à Vincent Bolloré, premier actionnaire de Vivendi qui lorgne également les actifs du groupe dirigé par Arnault Lagardère.
Par ailleurs, trois rapprochements structurants annoncés avant l’épidémie – Alstom-Bombardier, Peugeot-Fiat Chrysler et Worldline-Ingenico – sont aujourd’hui en bonne voie. Des transactions favorables aux actionnaires des sociétés cibles, qui voient leur cours flamber avec la spéculation.
Un contexte favorableMalgré une visibilité réduite, les financements toujours très abondants et bon marché sont de nature à favoriser une poursuite de ces opérations d’envergure.
Surtout au prisme de l’hypothèse d’une reprise en «K» : la crise sanitaire creuse les inégalités entre les entreprises qui en sortent renforcées et celles qui sont fragilisées. Les premières sont prêtes à devenir des prédateurs, tandis que les secondes font figure de
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