La banque britannique Barclays a fait mieux qu'attendu par les investisseurs au premier trimestre: l'activité de sa banque d'investissement a été dopée par la volatilité sur les marchés financiers depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

( AFP / ADRIAN DENNIS )
Barclays, qui dispose d'une présence significative aux États-Unis, a vu son bénéfice net part du groupe progresser de 20% par rapport à l'an passé, à 1,9 milliard de livres (2,2 milliards d'euros), avec des revenus en hausse de 11%, a-t-elle annoncé dans un communiqué mercredi.
Les revenus de sa banque d'investissement, qui pèsent pour la moitié de ses recettes, sont ceux qui ont le plus progressé (+16%), cette division ayant "accompagné les clients dans un environnement volatil", explique Barclays.
Les marchés financiers ont en effet connu des mouvements de grande ampleur depuis le début du second mandat du président américain, montant ou descendant, parfois violemment, au gré des annonces de M. Trump sur les droits de douane - ce qui s'est traduit par un volume de transactions supérieur à la normale.
"Étant donné que cette volatilité a augmenté depuis la fin du mois de mars, il y a de fortes chances que cela continue à propulser Barclays lors du trimestre en cours", selon Russ Mould, analyste chez AJ Bell.
Tout n'est pas rose pour autant pour Barclays outre-Atlantique. Sa banque de détail américaine n'a vu son revenu progresser que de 1% sur le trimestre.
Barclays a annoncé une provision de 74 millions de livres "pour tenir compte de l'incertitude macroéconomique élevée aux États-Unis".
Le cours de Bourse reflétait ces incertitudes mercredi. Après avoir ouvert en terrain positif, il baissait de plus de 1% à Londres en milieu de matinée.
Mais la banque est optimiste sur ses perspectives et reste "déterminée à atteindre ses objectifs financiers et de distribution (aux actionnaires)", a insisté le directeur général C. S. Venkatakrishnan.
Barclays prévoit notamment de distribuer à ses actionnaires au moins 10 milliards de livres (11,8 milliards d'euros) entre 2024 et 2026, sous forme de dividendes et de rachats d'actions.
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