23 janvier (Reuters) - Qualcomm QCOM.O perd plus de 4% à Wall Street mercredi, à son plus bas niveau depuis mai 2018, après avoir été pris pour cible par le vendeur à découvert Sahm Adrangi, pour qui le titre du fabricant de puces pourrait perdre la moitié de sa valeur. L'action perd 4,26% à 51,98 dollars vers la mi-séance, contribuant à la baisse de 0,90% du Nasdaq Composite .IXIC . Sahm Adrangi s'est fait un nom en pariant avec succès contre des groupes internet chinois. Son fonds spéculatif, Kerrisdale Capital, a publié une note de recherche expliquant que Qualcomm voit ses profits menacés par plusieurs procédures en cours, surtout celle menée aux Etats-Unis par la Federal Trade Commission (FTC), qui fait office d'autorité de la concurrence. Une condamnation par la FTC pourrait contraindre Qualcomm à partager des brevets avec des concurrents et à renégocier toutes ses licences sur une base équitable, observe Kerrisdale. Cela pourrait créer "une période d'immense confusion et d'incertitude autour des perspectives de Qualcomm - et (...) réduire de moitié sa valeur en Bourse". La plainte déposée par la FTC devant un tribunal de Californie accuse Qualcomm de pratiques anticoncurrentielles aux fins de préserver son monopole sur les puces modem LTE, qui permettent aux téléphones mobiles de se connecter aux réseaux. Kerrisdale relève que la juge Lucy Koh, en charge du dossier, a déjà pris des décisions en défaveur de Qualcomm dans plusieurs autres affaires et pourrait être tentée de donner raison à la FTC. "La partie de Monopoly touche à sa fin pour Qualcomm et il n'y aura pas de carte 'Vous êtes libéré de prison'", lit-on dans la note. Pour Kerrisdale, le titre Qualcomm pourrait perdre la moitié de sa valeur d'ici deux ans. Qualcomm, empêtré entre autres dans des conflits de propriété intellectuelle avec Apple AAPL.O , a une capitalisation boursière de 66 milliards de dollars (58 milliards d'euros) et ses principaux actionnaires sont des gérants de fonds communs de placement comme Vanguard et Fidelity. Kerrisdale, basé à New York, gère pour 150 millions de dollars d'actifs et revendique une performance de 37% en 2018, bien supérieure à la perte moyenne de 4,5% des hedge funds américains. En incluant la baisse de mercredi, l'action Qualcomm a perdu environ 9% depuis le début de l'année. (Sayanti Chakraborty à Bangalore, Véronique Tison pour le service français, édité par Marc Angrand)
Qualcomm en baisse, ciblé par un vendeur à découvert
information fournie par Reuters 23/01/2019 à 19:18
| 274,6100 USD | NASDAQ | +0,18% | |
| 23 111,46 Pts | Index Ex | +0,23% | |
| 176,1200 USD | NASDAQ | -1,75% |
© 2025 Thomson Reuters. All rights reserved.
Reuters content is the intellectual property of Thomson Reuters or its third party content providers. Any copying, republication or redistribution of Reuters content, including by framing or similar means, is expressly prohibited without the prior written consent of Thomson Reuters. Thomson Reuters shall not be liable for any errors or delays in content, or for any actions taken in reliance thereon. "Reuters" and the Reuters Logo are trademarks of Thomson Reuters and its affiliated companies.
A lire aussi
-
Le Parlement européen a voté mardi en faveur d'un renforcement des clauses de sauvegarde sur les produits agricoles prévues par l'accord commercial entre l'Union européenne (UE) et le marché commun sud-américain du Mercosur. (Rédigé par Zhifan Liu, édité par Blandine ... Lire la suite
-
Le conseil d'administration de Warner Bros Discovery pourrait annoncer dès mercredi sa décision sur l'offre de rachat hostile de 108,4 milliards de dollars émise par Paramount Skydance et devrait vraisemblablement conseiller aux actionnaires de voter contre, ont ... Lire la suite
-
Les forces de l'ordre ont diffusé mardi une vidéo de plusieurs minutes de l'homme, dont l'identité reste inconnue au quatrième jour de l'enquête, suspecté d'avoir tué par balles deux étudiants et d'en avoir blessé neuf autres samedi à l'université américaine Brown. ... Lire la suite
-
Les Etats-Unis ont menacé mardi l'Union européenne (UE) et ses pays membres de représailles s'ils ne revenaient pas sur leur régulation "discriminatoire" du secteur numérique, qui vise selon Washington à "restreindre, limiter et décourager" l'activité des entreprises ... Lire la suite
Mes listes
Une erreur est survenue pendant le chargement de la liste
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer