
Septembre et octobre sont souvent des mauvais mois en Bourse. (© Fotolia)
La saisonnalité boursière incite, ce mois-ci, à lever le pied dans la prise de risque.
En baisse de 6,5% depuis le sommet du 13 août à 6.913 points, le CAC 40 s'est approché tout près de son record de septembre 2000 à 6.944,77 points. Mais le parcours est déjà très impressionnant depuis le 31 décembre dernier, avec une progression des cours approchant 17%.
Le marché montre toutefois des signes d'essoufflement à court terme. D'autant que la phase boursière de septembre et octobre est statistiquement la plus mauvaise de l'année. Puis arrive le traditionnel «rallye de fin d’année», qui survient en novembre et décembre.
Un retour du CAC 40 sur sa moyenne mobile à deux cents jours, qui passe actuellement à 6.232 points (soit 4% sous le niveau actuel), permettrait de consolider les bases du mouvement ascendant.
Le S&P 500 américain évolue lui aussi à 6% au-dessus de sa moyenne mobile à deux cents jours (4.132 points), qu'il n’a pas touchée depuis juin 2020. L’écart est le même pour l’indice Nasdaq des grandes valeurs de technologies et son précédent test date de dix-sept mois.
TauxDans l'immédiat, les marchés doivent digérer une inflexion des politiques monétaires. Une baisse des achats d’actifs de la part des Banques centrales est à prévoir en Europe et aux États-Unis dans les prochains mois.
Ce qui se transmet déjà au marché obligataire américain, avec une remontée du rendement à dix ans sur le T-note, d'un plus-bas de 1,18%
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