Pourquoi autant de transferts de cotation sur Euronext Growth ? (© DR)
De plus en plus d’entreprises cotées à Paris basculent sur Euronext Growth. Sont notamment invoqués de moindres coûts et contraintes attachés à ce marché non réglementé par rapport au grand marché Eurolist. L’information et la protection des actionnaires minoritaires y est toutefois moindre. Explications.
Quel est le point commun entre le distributeur de matériel informatique LDLC , la maison de champagnes Lanson BCC , le maroquinier Le Tanneur & Cie , le concepteur de remontées mécaniques MND et le négociant de matériaux de construction Herige (ex-VM Matériaux) ?
En apparence aucun excepté le fait que ces cinq sociétés ont demandé leur transfert de cotation sur Euronext Growth ces derniers mois ou s’apprêtent prochainement à abandonner Eurolist comme marché de référence pour basculer sur l’ancien Alternext.
À cet inventaire à la Prévert, on peut également rajouter le spécialiste des équipements de la maison U10 , le fabricant d’encres industrielles Encres Dubuit , la medtech spécialisée dans la chirurgie du rachis Safe Orthopaedics et le site Internet de vente de produits et de contenus pour adultes DNXCorp (ex-Dreamnex).
En tout, neuf valeurs moyennes sont concernées depuis fin 2017 par cette procédure, qui est loin d’être neutre, tant pour l’entreprise cotée que pour ses actionnaires.
Des conditions strictes à remplirCette opération de transfert du marché réglementé Eurolist sur le marché régulé - mais non réglementé – Euronext Growth suppose, au préalable, de respecter des conditions d’éligibilité, à
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