
Theradiag est l'une des start-up de diagnostic. Son histoire s’est brusquement accélérée cette année, avec la signature de deux contrats. (© Theradiag)
A l’ombre de Biomérieux, le géant français 9e acteur mondial du diagnostic in vitro, quelques start-up cotées à Paris tentent de percer. Elles développent des tests dans les domaines des immuno-essais, de la microbiologie ou de la biologie moléculaire. Ceux-ci servent à déceler des maladies et infections, parfois à mesurer l’évolution d’un traitement (le «monitoring») ou encore à évaluer, avant la prescription d’un médicament, les chances des patients d’y répondre favorablement (les «test-compagnons»).
Elles ont profité de la vague boursière qui, depuis un an et demi, porte les valeurs de biotechnologies et de dispositifs médicaux, métier à mi-chemin duquel elles se situent. Mais le monde du diagnostic in vitro est rude pour les petites sociétés d’innovation. Le niveau d’innovation scientifique requis est parfois aussi haut que dans le monde des médicaments. C’est particulièrement le cas pour les sociétés qui évoluent dans le champ de la biologie moléculaire, là où le diagnostic cherche à décrypter «l’expression génomique».
Bloc "A lire aussi"Dans le même temps, la concurrence est rude : elle émane souvent de petites start-up américaines dynamiques et bien (mieux) financées. En outre, si les barrières technologiques sont hautes, la protection par les brevets
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer