
Selon les experts de la banque, le marché n'a jamais été aussi cher depuis quinze ans. (© Shutterstock)
Les stratège de la banque anticipent une dégradation de la conjoncture et des profits d'entreprises. Ils sont négatifs sur le luxe et les biens d'équipement.
Malgré une forte progression du bénéfice des entreprises, le Stoxx 600 évolue proche de son niveau atteint deux ans plus tôt.
La faute à la baisse des multiples de valorisation, qui s'explique par la hausse des taux d'intérêt, comme le rappellent les stratèges de la Société Générale, Rolan Kaloyan et Kevin Redureau.
En excluant les trois secteurs «deep value» (très décotés), banques, énergie, automobile, le PER estimé à douze mois des sociétés européennes ressort à 15,5 (12,1 en incluant les trois secteurs décotés).
Selon les experts de la banque, le marché n'a jamais été aussi cher depuis quinze ans, relativement au rendement de la dette publique en zone euro (3,3%) et au cash (3,8%).
Des profits menacésLes bénéfices du deuxième trimestre ont été de bonne facture, avec une bonne surprise sur la rentabilité (hors matières premières), favorisant des révisions en hausse pour 2023. Mais les prévisions des dirigeants d'entreprises (guidances) ont été moins enthousiastes, entrainant des révisions en baisse pour 2024.
Les chiffres d'affaires publiés ont été aussi plus mitigés, encourageant la prudence des stratèges qui pensent que les hausses de prix seront plus difficiles à faire passer dans un environnement où l'inflation ralentit.
La progression des salaires de 5% cette année devrait aussi mettre la pression sur les marges et sur les profits.
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