
Le pas de cotation est «l’écart minimum permis entre deux prix directement consécutifs sur le marché». (© F. Dufour / AFP)
Un pas de cotation, rappelle l’Autorité des marchés financiers, est «l’écart minimum permis entre deux prix directement consécutifs sur le marché».
Avec un pas fixé, par exemple, à 5 centimes, la première surenchère possible après une cotation à 10 euros d’une action est de 10,05 euros. Des pas de cotation trop réduits tendent à perturber le carnet d’ordres d’Euronext, donc tout son mécanisme de formation des prix des valeurs cotées.
Or, depuis 2007, la multiplication en Europe des plateformes de négociation alternatives aux marchés boursiers historiques, comme Euronext, s’est précisément traduite par une concurrence effrénée, donc «des pas de cotation toujours plus réduits», regrette l’AMF.
La deuxième directive Marchés d’instruments financiers (MIF 2), qui est entrée en vigueur le 3 janvier dernier, a introduit un nouveau régime de pas de cotation «harmonisé» en Europe. Son objet est de restreindre les pas de cotation trop faibles, «qui engendrent des améliorations de prix insignifiantes et incessantes».
Bien entendu, précise l’AMF, écueil inverse, un pas de cotation trop élevé peut entraîner une liquidité plus réduite des titres cotés. La directive européenne en a tenu compte et a permis la mise en place d’un nouveau régime avec des pas de cotation calculés, pour chaque titre, en fonction du nombre de transactions et de leur prix.
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