Les marchés émergents et le japon ont la préférence de Patrice Gautry. (© DR)
La banque privée suisse prévoit une poursuite de la croissance mondiale l’an prochain. Elle privilégie le Japon, les Bourses émergentes, et des stratégies plus défensives destinées à protéger le capital.
Patrice Gautry, chef économiste de Groupe Union Bancaire Privée, constate un ralentissement de la conjoncture internationale et une «désynchronisation» entre les États-Unis et le reste du monde. Mais la plupart des économies dans le monde devraient être en croissance l’an prochain.
L’économiste prévoit un rythme proche de 2% pour les pays les plus développés et voisin de 4,8% pour les pays émergents, soit une croissance globale autour de 3,5%. Le Japon et l’Europe ralentiraient davantage, pénalisés par une demande intérieure affaiblie et trop dépendants des exportations.
Dans le même temps, les États-Unis conserveraient une bonne dynamique (+2,6% attendus en 2019 après +2,9% en 2018). La Chine confirmerait son ralentissement avant de retrouver plus de croissance, stimulée par une relance du crédit et des dépenses ciblées.
Des indicateurs à surveillerPatrice Gautry a identifié plusieurs risques :
Une spirale haussière entre les salaires et l’inflation conduisant la Réserve Fédérale à maintenir un biais plus restrictif ;
Une progression de la dette publique et privée plus rapide que la croissance, alors que les taux réels (hors inflation) augmentent (plus de 1% sur le dix ans américain) ;
Des incertitudes politiques persistantes, autour du Brexit et de la montée des nationalismes ; Une pression commerciale plus marquée des États-Unis sur l’Europe,
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