En douze mois, l'action de la banque Crédit Agricole a perdu 17%. (© Crédit Agricole)
Depuis un an, les valeurs bancaires européennes figurent parmi les plus fortes baisses des grands indices boursiers. En France, aucune n’a été épargnée en douze mois: BNP Paribas (-18%), Société Générale (-22%), Crédit Agricole (-17%), Natixis (-8%).
François-Xavier Deucher chez Fitch Ratings évoque pourtant une bonne dynamique de crédit en France, favorable aux grands établissements, une reprise de l’investissement et des activités bien orientées, dans la gestion d’actifs et l’assurance.
L’analyste crédit souligne également la solidité des bilans, avec un doublement des fonds propres en dix ans.
Alors pourquoi une telle défiance ?Andrew Lowe chez Berenberg a relevé ses objectifs de cours sur les banques françaises, de 40 à 52 euros pour BNP Paribas, de 6 à 9,50 euros pour Crédit Agricole et de 22 à 30 euros pour Société Générale. Mais l’analyste maintient son conseil à «vendre» sur Société Générale et Crédit Agricole. Il recommande de conserver BNP Paribas.
Selon lui, des pressions cycliques limitent le potentiel de croissance du bénéfice par action dans le secteur. La croissance du crédit liée à un endettement encore faible des ménages est contrariée par une forte pression sur les marges bancaires. Et le risque de crédit est sous-estimé sur le marché français.
La dépendance des
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