La hausse des taux américains inquiète les marchés. (© DR)
Les craquements du marché obligataire font trembler les investisseurs. La BCE rassure, jusqu’à quand ?
Faut-il s’inquiéter de l’accélération haussière de la partie longue de la courbe des taux américains ?
En deux mois à peine, le rendement de l’emprunt d’État américain à 10 ans est passé de 1 à 1,5%, provoquant d’importantes secousses sur les marchés financiers aux États-Unis et, par contagion, en Europe.
Symptôme de la fébrilité des investisseurs, l’indice Vix mesurant la volatilité du S&P 500 s’est offert quelques embardées, notamment le 25 février, séance durant laquelle il a grimpé de 7,5 points, remontant à 28,9%.
Dès le lendemain, à Paris, le CAC 40 cédait par mimétisme 1,39% dans des volumes de transactions supérieurs à la moyenne des trois derniers mois. Certes, pas de quoi fouetter un chat… Mais ce départ de feu sur les marchés a tout de même déclenché l’intervention des banquiers centraux.
En Europe, Christine Lagarde, présidente de la BCE, Isabel Schnabel, Philip Lane et Fabio Panetta, membres du directoire, ont déclaré tour à tour que la BCE surveillera attentivement l’évolution du marché obligataire. Un message rassurant reçu cinq sur cinq par les investisseurs. Les indices boursiers sont donc repartis à la hausse à petites foulées et le rendement du 10 ans français s’est replié, retournant pour l’instant en territoire négatif.
PrudencePour autant, si la situation n’est pas encore préoccupante, elle interroge.
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