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Blindés: "Pas question" de supprimer des sites d'Arquus selon John Cockerill qui veut racheter le fabricant français
information fournie par Boursorama avec AFP 31/01/2024 à 11:49

( AFP / PHILIPPE LOPEZ )

( AFP / PHILIPPE LOPEZ )

Le groupe industriel belge John Cockerill n'envisage pas de "rationaliser ou de supprimer des sites" d'Arquus, fabricant français de matériel militaire terrestre dont il négocie le rachat, mais au contraire de développer ses ventes à l'export, a affirmé mercredi son président, François Michel.

"Il n'est absolument pas question de rationaliser ou de supprimer des sites, ni de remanier la direction" d'Arquus si les négociations aboutissent avec son actuel propriétaire Volvo, a déclaré François Michel devant les députés français de la commission de la Défense.

"Notre ambition avec l'acquisition prospective de Arquus est de façonner un acteur de premier plan dans un segment bien particulier qui est celui des chars blindés légers et en mettant un accent particulier sur la conquête des marchés internationaux", a martelé le patron du groupe belge, présent dans les secteurs de "l'énergie, l'hydrogène, la métallurgie et la défense", qui produit par exemple des électrolyseurs ou des cuves de centrales nucléaires.

Arquus, qui emploie 1.200 personnes, notamment à Limoges, Saint-Nazaire et Nevers, fabrique des véhicules blindés et châssis de blindés. Il a atteint "une forme d'excellence industrielle finalement très concentrée sur les besoins étatiques (français, NDLR) et assez peu concentrée sur la stratégie à l'export", a-t-il noté.

John Cockerill, qui emploie 6.500 salariés dont 2.000 en France, produit, dans le secteur de la défense, des tourelles-canons pour blindés.

"Avec l'acquisition d'Arquus, nous serons plus forts pour développer des plateformes, tourelles, véhicules intégrés et adaptés aux besoins spécifiques de nos alliés, tout en mettant l'accent sur la réduction des coûts et la compétitivité sur le marché international", a-t-il plaidé.

Il faut pour cela "aller chercher du volume", notamment dans les pays émergents traditionnels clients de la Russie, selon lui.

"Certaines zones émergentes ont des besoins en volume qui peuvent être quatre ou cinq fois supérieurs aux besoins de l'armée française et de l'armée belge combinées. Donc il suffit pour nous de prendre quelques grands contrats de ce type en volume pour être capables de faire massivement baisser les coûts", a-t-il estimé.

Ce projet d'acquisition intervient alors que la France et la Belgique ont noué en 2018 un partenariat baptisé CaMo (capacité motorisée) visant à doter les deux armées de Terre de matériels terrestres et doctrines semblables.

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1 commentaire

  • 31 janvier 12:31

    "John Cockerill, qui emploie 6.500 salariés dont 2.000 en France, " je vous conseille de chercher du boulot dès maintenant


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