(AOF) - Biosynex annonce que sa filiale américaine Chembio a signé le 20 juillet 2023 un contrat d’acquisition de la totalité des actions de la société Qualigen Inc., société basée à Carlsbad, Californie, en contrepartie d’un paiement total en numéraire. Qualigen est spécialisée dans le développement, la production et la commercialisation d’une plateforme d’immunoanalyse Fastpack commercialisée en Europe et aux Etats-Unis. Cette plateforme est marquée CE et approuvée par la FDA (enregistrements 510k).
Elle utilise le principe de la chimiluminescence, ce qui lui confère une excellente sensibilité. Ce système permet des dosages au coup par coup et propose des applications en hormonologie et en cancérologie. Fastpack est notamment utilisé dans les cabinets d'urologues et dans les centres de santé masculine aux USA (plus de 300 clients actifs). Le chiffre d'affaires 2022 s'est élevé à 5 millions d'euros.
Ce rachat " va permettre à Biosynex de mettre en place une organisation nord-américaine avec une taille critique capable de proposer une offre étendue de solutions innovantes sur le marché particulièrement dynamique du Point of Care ", annonce Larry Abensur , PDG de Biosynex.
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Les biotechs mises à rude épreuve
Ces sociétés pâtissent d'un cycle économique beaucoup moins favorable, qui se traduit notamment par une baisse du financement par le capital-risque des start-up. Ces entreprises sont donc obligées de mener des plans de licenciement. A cela s'ajoute un cadre réglementaire bien plus contraint. D'abord, aux Etats-Unis, les mesures liées à l'Inflation Reduction Act (IRA) pourraient avoir un fort impact sur les marges des intervenants. En effet, à partir de 2026, le programme fédéral Medicare va pouvoir renégocier le prix des médicaments commercialisés depuis neuf ans (chimiques) ou 13 ans (biologiques), avec des rabais qui pourraient aller de 35 à 60 % pour les biotechs. De même, en Europe, avec la nouvelle réglementation du médicament présentée à Bruxelles en avril, la durée de protection d'un brevet va être réduite si le traitement innovant n'est pas commercialisé dans tous les pays-membres sous deux ans.
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