
Gonzalve Bich (g), directeur général du groupe Bic, le 7 août 2024 à New York ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP / MIKE COPPOLA )
Bic , le groupe français de stylos, briquets et rasoirs en plastique jetables, a enregistré une nouvelle baisse de son chiffre d'affaires au deuxième trimestre, toujours pénalisé par le marché américain, mais moins qu'au trimestre précédent.
Le chiffre d'affaires global du groupe a reculé de 3,1% à 598 millions d'euros, une baisse imputable en grande partie à l'Amérique du Nord, habituellement le premier marché du groupe, en baisse de 6,7%.
"Le marché des briquets aux Etats-Unis a reculé de 5,4% en valeur depuis le début de l'année, alors que Bic a continué de gagner des parts de marché (...), grâce à la contribution du segment des briquets utilitaires", a indiqué le groupe dans un communiqué.
En conséquence, le chiffre d'affaires des briquets américains a subi "une baisse légère à un chiffre, par rapport à une baisse à deux chiffres au premier trimestre", a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les stylos à bille, "l'environnement économique est resté difficile" en Amérique du Nord, "en particulier aux Etats-Unis", a indiqué le groupe, qui a vu son chiffre d'affaires reculer à l'échelle mondiale de 9,3% dans cette famille de produits.
Seule la division rasoirs voit croître son chiffre d'affaires au plan mondial, avec une progression à deux chiffres sur le trimestre.
Lors des six premiers mois de l'année, le groupe a vu son chiffre d'affaires reculer de 5,4% à 1,08 milliard d'euros.
Dans le même temps, le bénéfice net part du groupe a reculé de 31%, à 76 millions d'euros au premier semestre 2025, par rapport à la même période en 2024.
Fin avril, le groupe avait révisé à la baisse sa prévision de croissance de chiffre d'affaires pour l'année, tablant sur une croissance comprise entre +0% et +3% en 2025 (contre +4% à +6% initialement).
Il avait notamment évoqué la "baisse de la confiance des consommateurs et l'incertitude liée aux droits de douane aux Etats-Unis" menaçant les produits importés sur le marché américain.
Le directeur général du groupe, Gonzalve Bich, a maintenu mercredi ces objectifs révisés, se disant "confiant", compte tenu du "modèle opérationnel solide" du groupe et du "dévouement" de ses équipes à travers le monde.
Il cédera la place en septembre au Néerlandais Rob Versloot, premier directeur du groupe ne faisant pas partie de la famille de Marcel Bich, fondateur de l'entreprise en 1945.
Lors de l'annonce de cette nomination, le président du conseil d'administration, Edouard Bich, a exprimé le voeu qu'elle "marque le début d'un nouveau chapitre prometteur de croissance, d'innovation et d'expansion internationale"
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