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BFT IM joue la carte de la prudence pour l'année 2018
information fournie par Newsmanagers 27/12/2017 à 11:15

(NEWSManagers.com) - 2018 devrait s'inscrire dans la continuité de 2017 mais les investisseurs vont devoir être vigilants sur la deuxième partie de l'année qui s'annonce plus agitée. Tel est le message délivré par les équipes de gestion de BFT IM à l'occasion d'une rencontre avec la presse. " L'année 2018 sera coupée en deux périodes, a ainsi avancé Mabrouk Chetouane, responsable de la recherche et de la stratégie au sein de la société de gestion. Si la première partie de l'année va être dans la continuité de 2017, la deuxième partie va être marquée par des interrogations sur l'inflation et le resserrement monétaire des banques centrales. "

Pas question pour autant d'entamer une profonde révolution en termes d'allocation d'actifs. " Toutes les classes d'actifs sont sur des niveaux de valorisation élevées, a souligné Laurent Gonon, directeur des gestions de BFT IM. Mais cela ne signifie pas nécessairement qu'il faut en sortir. Nous restons positionnés sur les actifs risqués, mais avec prudence et vigilance, car ils bénéficient encore de soutiens techniques et fondamentaux. "

La prudence reste en effet de mise car les risques politiques, géopolitiques et économiques sont loin d'avoir totalement disparus du paysage. " Les marchés ne se préoccupent plus réellement de ces risques et sont un peu complaisants, ce qui s'est traduit par des niveaux historiquement faibles de volatilité, a noté Laurent Gonon. Cette situation nous donne pourtant une mauvaise image du risque. " Or les sources de stress vont être nombreuses en 2018, avec la fin annoncée de la politique d'achats d'actifs de la Banque centrale européenne ( BCE), l'accélération du " Brexit " voire le ralentissement cyclique américain. Autant d'événements susceptibles " de faire remonter la volatilité " , a estimé Laurent Gonon. Résultat : " 2018 sera une année avec moins de tendances claires sur les marchés et un peu plus de phases de correction " .

Dans ce contexte, afin de bien gérer ces phases de correction pour dégager de la performance, BFT IM préconise de recourir à deux approches. " La sélection des valeurs va être cruciale face au retour du risque spécifique, a insisté Laurent Gonon. En parallèle, il faudra avoir une gestion flexible afin d'être, capable de réduire fortement l'exposition des portefeuilles. "

A ce stade, BFT IM entend maintenir ses expositions aux marchés actions au premier trimestre 2018. " La zone euro reste notre zone privilégiée et nous préférons clairement les actions européennes, a toutefois précisé Fabien Bourguignon, directeur de la gestion multi-asset. Il estime en effet que " la valorisation est relativement plus faible " et que les actions européennes devraient encore bénéficier " d'une croissance économique synchronisée dans l'ensemble de la zone euro et d'une bonne dynamique pour les profits des entreprises " . " Nous privilégions toutefois les petites et moyennes capitalisations " , a-t-il indiqué. Malgré des valorisations élevées aux Etats-Unis, Fabien Bourguignon juge pourtant " qu'il est assez difficile de sortir du marché actions américain car on risque de passer à côté de la dynamique sur les valeurs technologiques " . En revanche, le gérant s'est clairement montré moins positif sur les actions japonaises pour 2018, jugeant que les valorisations sont désormais moins attractives, tout comme les actions des marchés émergents, exposés au resserrement monétaire de la Réserve fédérale américaine.

En parallèle, BFT IM a décidé de diminuer ses expositions au crédit corporate coté, notamment au crédit européen en raison du " faible niveau des spreads challengé par la diminution attendue du programme d'achat de la BCE " , juge Fabien Bourguignon. Le gérant préconise également d'alléger les positions sur les dettes des marchés émergents. A l'inverse, la société de gestion entend rester positionné sur les Etats périphériques européens, à savoir Portugal, Espagne et Italie qui " bénéficient de l'amélioration des fondamentaux macroéconomiques de la zone euro et des objectifs de réduction de dette " , note Fabien Bourguignon.

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