Bénéfice trimestriel meilleur que prévu pour Bankia

information fournie par Reuters •02/11/2015 à 11:47

BANKIA AFFICHE UN BÉNÉFICE TRIMESTRIEL MEILLEUR QUE PRÉVU

MADRID (Reuters) - Bankia a fait état lundi d'un bénéfice net du troisième trimestre légèrement supérieur aux attentes des analystes financiers, la baisse des charges liées à des pertes sur créances ayant compensé le recul des revenus net d'intérêts induite par le bas niveau du loyer de l'argent.

Vers 10h30 GMT, le titre de la quatrième banque espagnole, qui a dû être sauvée par l'Etat à la suite de l'effondrement du marché immobilier du pays, avançait de 1,28% à 1,187 euro alors que l'indice regroupant les valeurs bancaires européennes prenait 0,35%.

Le résultat net sur la période est ressorti à 300 millions d'euros sur la période juillet-septembre, niveau essentiellement inchangé par rapport au troisième trimestre 2014, contre un consensus de 292 millions.

Bankia, toujours majoritairement détenu par l'Etat espagnol, a connu un redressement spectaculaire depuis son sauvetage, la banque se disant même en mesure de dépasser l'objectif d'un retour sur capitaux de 10% qui a été fixé pour cette année.

A fin septembre, ce ratio était de 9,9%.

L'établissement a également fait état d'un potentiel d'amélioration du taux de distribution du dividende par rapport au ratio actuel de 27%.

Le revenu net des intérêts, soit les revenus générés par les prêts moins la rémunération des dépôts, s'est établi à 688 millions d'euros sur le troisième trimestre, ce qui représente une baisse de 6% par rapport à la même période de 2014 et un repli de 1% par rapport au deuxième trimestre.

"Au cours des trimestres à venir, être une banque très efficace et avoir moins de provisions seront des facteurs clefs pour faire face à un environnement où le bas niveau des taux d'intérêt met les revenus sous pression", estime Jose Ignacio Goirigolzarri, président de Bankia, cité dans un communiqué.

(Sarah White et Jesus Aguado, Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)