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Bayer en nette baisse après des résultats du 1er trimestre et des perspectives dégradés
information fournie par AOF 11/05/2023 à 12:36

(AOF) - Bayer (-6,88% à 54,28 euros) affiche la plus forte baisse de l’Eurostoxx50 après la publication de résultats du 1er trimestre inférieurs aux attentes et de perspectives 2023 décevantes. Le bénéfice net est tombé à 2,18 milliards d’euros contre 3,29 milliards il y a un an : l’Ebit est passé de 4,21 milliards à 2,97 milliards, et le chiffre d’affaires de 14,64 à 14,39 milliards. Le groupe évoque une « normalisation accélérée » dans le secteur du glyphosate, que ne compense pas la bonne dynamique des prix dans les autres unités de Crop Science.

Le CEO Werner Baumann a confirmé les perspectives du groupe pour l'ensemble de l'année 2023 sur la base des taux de change mensuels moyens à partir de 2022. Cependant, pour la suite de l'année, il met en garde sur des risques potentiels découlant principalement de la réduction significative des attentes de prix du marché pour les produits à base de glyphosate. "Dans l'ensemble, nous nous attendons à ce que la réalisation des objectifs se situe dans le bas de la fourchette de nos prévisions " précise-t-il.

Bayer prévoit de réaliser un chiffre d'affaires d'environ 51 à 52 milliards d'euros en 2023. Le groupe chimique prévoit par ailleurs un EBITDA avant éléments exceptionnels d'environ 12,5 à 13 milliards d'euros. Le bénéfice de base par action devrait se situer entre 7,20 et 7,40 euros.

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En savoir plus sur le secteur de la chimie

Rien ne va plus pour la chimie allemande

La chimie allemande, très dépendante du gaz russe, est en difficulté. Suite à des ventes en berne dans le secteur automobile et une demande en recul dans la construction, la production est en baisse de 8,5 % en 2022, avec un chiffre d'affaires global en repli de 1,6 % à 63,1 milliards d'euros. La chimie de spécialité s'en sort mieux. En revanche le taux d'utilisation des capacités de production dans la chimie de base a nettement ralenti pour atteindre moins de 80 %. Le troisième secteur industriel allemand est tenté par la délocalisation vers les Etats-Unis, où les coûts de l'énergie sont bien moindres. Avec l'Inflation Reduction Act, les Etats-Unis ont mis en place un environnement approprié aux défis actuels.

En savoir plus sur le secteur "pharmacie"

Perte de vitesse de la recherche européenne

La recherche européenne perd du terrain face à la recherche américaine et chinoise. En vingt ans, la part de l'Europe a chuté de 41 % à 31 % dans la R&D mondiale. La part de la Chine a, elle, bondi de 1 % à 8 %. Quant aux Etats-Unis, qui ont supplanté l'Europe, en 2001 ils ne consacraient que 2 milliards d'euros par an de plus que l'Europe à la R&D, alors que désormais cet écart atteint 25 milliards ! Certains experts accusent les autorités européennes de ne pas avoir déployé des politiques efficaces. Il aurait ainsi fallu mieux cibler le financement de la recherche pharmaceutique via le programme " Horizon 2020 ". La France n'arrive qu'en dix-huitième position dans le financement européen en dépit de la qualité de sa recherche. A contrario les Etats-Unis concentrent les financements sur Boston et quelques centres d'excellence.

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