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Banquiers centraux/Fed-La candidate de Trump à la Fed prône une forte baisse de taux
information fournie par Reuters22/07/2019 à 20:52

 (.)
    22 juillet (Reuters) - Principales déclarations des
responsables de la Réserve fédérale américaine depuis la
dernière réunion de politique monétaire des 18 et 19 juin, à
l'issue de laquelle le Federal Open Market Committee (FOMC) a
prolongé le statu quo sur les taux tout en ouvrant la voie à une
baisse dans les prochains mois:  
    
    * LA CANDIDATE DE TRUMP À LA FED PRÔNE UNE BAISSE DE 50 PDB
    Une économiste retenue par le président américain Donald
Trump pour un des deux postes vacants de gouverneur(e) à la
Réserve fédérale a appelé à une forte baisse des taux d'intérêt
lors de la réunion de politique monétaire de la banque centrale
la semaine prochaine, a rapporté lundi le Washington Post.
    En réponse à une question du quotidien sur le sujet, Judy
Shelton a déclaré dans un mail: "Oui. J'aurais voté pour une
réduction de 50 points de base à la réunion de juin."
    
    * WILLIAMS PRÔNE UNE ACTION PRÉVENTIVE POUR "VACCINER"
L'ÉCONOMIE 
    18 juillet - Les banques centrales doivent agir vite face à
une inflation trop faible quand les taux d'intérêt sont proches
de zéro et ne doivent pas attendre que les risques se
matérialisent, a déclaré jeudi John Williams, le président de la
Fed de New York, confortant les anticipations de baisse de taux
à la fin du mois.
    Lors d'une conférence à New York, il a expliqué que ses
recherches lui avaient enseigné que, quand les taux d'intérêt et
l'inflation sont à un bas niveau, les banques centrales ne
peuvent se permettre de garder leurs munitions au sec.
    "C'est mieux de prendre des mesures préventives que
d'attendre que le désastre se produise", a-t-il dit selon le
texte de son discours. "Cela paie d'agir rapidement pour baisser
les taux au premier signe de détresse économique."   
    Baisser les taux face à des "conditions économiques
adverses", et les maintenir plus longtemps à des bas niveaux,
devrait "vacciner l'économie et la protéger contre la maladie
plus insidieuse de l'inflation trop faible", a-t-il ajouté. 
    La Fed de New York a toutefois fait savoir ensuite que ces
propos étaient "académiques" et ne préjugeaient pas des
décisions du Fomc à la fin du mois.  
    
    * EVANS FAVORABLE À UNE BAISSE DE TAUX DE 50 POINTS DE BASE 
    16 juillet - Une baisse de taux d'un demi-point de
pourcentage dès le mois de juillet pourrait aider la Fed à
atteindre plus rapidement son objectif d'inflation, estime
Charles Evans, le président de la Fed de Chicago.
    "Si je pense qu'il faut 50 points de base avant la fin de
l'année pour faire monter l'inflation, il y a un argument à dire
qu'agir tout de suite ferait que cela arrive plus vite", a-t-il
dit mardi.  
      
    * POWELL RÉAFFIRME LA VOLONTÉ DE LA FED DE SOUTENIR
L'ÉCONOMIE 
    16 juillet - Le président de la Réserve fédérale a réaffirmé
mardi la volonté de la banque centrale américaine à agir "de
manière appropriée" afin de soutenir l'économie des Etats-Unis.
    De nombreux responsables de la Fed sont convenus lors de la
dernière réunion de l'institution du fait que les craintes
concernant les tensions commerciales et le faible niveau de
l'inflation plaidaient en faveur de mesures de stimulation,
devait dire Jerome Powell, selon le texte de son discours lors
d'un dîner à la Banque de France à la veille de l'ouverture du
G7 finances à Chantilly.
    "Nous surveillons attentivement ces évolutions et évaluons
leur implication pour les perspectives de l'économie et de
l'inflation aux Etats-Unis et agirons de manière appropriée pour
soutenir l'expansion", lit-on dans le texte de son discours.
    
    * KAPLAN ENTREVOIT UNE BAISSE DE TAUX "RESTREINTE"
    16 juillet - La chute des rendements des Treasuries indique
qu'une baisse de taux "modeste, restreinte, limitée" pourrait
être justifiée, déclare Robert Kaplan, le président de la Fed de
Dallas, dans une interview publiée mardi, deux semaines avant la
réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale.
    "Peut-être que le taux des fed funds est en léger décalage
avec les taux du marché", a-t-il affirmé au Wall Street Journal,
en se disant "ouvert" aux arguments en faveur d'un
assouplissement monétaire.
    Intervenant mardi également lors d'une conférence à
Washington, Kaplan a noté que les perspectives économiques
américaines restaient assombries par la menace en mai de droits
de douane sur les importations mexicaines aux Etats-Unis.
    Même si un accord est intervenu depuis entre
l'administration Trump et Mexico, la confiance des entreprises a
été impactée par cet épisode qui a "toujours une influence
durable", a-t-il dit. 
    
    *QUELQUES" BAISSES DE TAUX POURRAIENT STIMULER L'INFLATION -
EVANS 
    12 juillet - Des taux d'intérêt plus bas pourraient s'avérer
nécessaires pour favoriser une hausse de l'inflation et
conforter la crédibilité de la Réserve fédérale dans l'atteinte
de son objectif de hausse des prix qu'elle a régulièrement raté,
a dit vendredi le président de l'antenne de Chicago de la banque
centrale américaine. 
    "Je suis inquiet au sujet de l'inflation", a-t-il déclaré
ajoutant qu'il avait le sentiment que "quelques" baisses de taux
aideraient à porter l'inflation au-dessus de l'objectif de 2,0%
l'an autour de 2021 et montreraient que la Fed est prête à
compenser des années de hausse des prix inférieure à l'objectif
par un rythme un peu plus élevé d'inflation. 
     
    * BARKIN S'INTERROGE SUR LE BIEN FONDÉ D'UNE BAISSE DES TAUX
    11 juillet - Thomas Barkin, le président de la Fed de
Richmond, doute de la nécessité de baisser les taux d'intérêt,
estimant qu'une petite réduction n'aura sans doute aucun effet
sur la politique des prix des entreprises, tandis qu'une baisse
plus ample risque de laisser libre cours à une inflation non
désirée.
    Le taux de chômage est à un plus bas d'un demi-siècle de
3,6%, tandis que l'inflation, un peu inférieure à l'objectif de
2% de la Fed, est basse et stable, a-t-il observé. 
    "Je ne considère pas que les niveaux actuels de l'inflation
ou des anticipations d'inflation doivent déclencher plus
d'accommodation", a dit Barkin. Avec une inflation discrète,
a-t-il poursuivi, "donner un coup de frein ne se justifie pas
vraiment; mais avec un chômage si bas et des dépenses de
consommation si dynamiques, il n'est pas plus pertinent de
vouloir donner un coup d'accélérateur".    
    
    * BOSTIC - LA FED EN "BONNE POSITION" SUR L'EMPLOI ET
L'INFLATION
    11 juillet - La Réserve fédérale est "en bonne position" à
la fois sur ses objectifs d'inflation et de chômage et rien ne
montre clairement que les perspectives des prix se dégradent, a
déclaré jeudi Raphael Bostic, le président de la Fed d'Atlanta,
autant d'éléments qui ne plaident pas pour une baisse des taux.
    Bostic a expliqué qu'au vu de ses indicateurs privilégiés
d'inflation, cette dernière est "proche de l'objectif et n'en
dévie pas sensiblement. De surcroît, mes données privilégiées
sur les anticipations d'inflation ne montrent pas non plus que
ces dernières divergent de l'objectif". 
    Bostic n'est pas un membre votant du Federal Open Market
Committee (Fomc) cette année.  
    Mais il fait partie de ces quelques banquiers centraux de la
Fed qui laissent entendre ces derniers jours que la nécessité
d'abaisser les taux n'est pas flagrante.
    "L'état actuel de l'économie mesurée au regard du double
mandat du (Fomc) est, à tout le moins, satisfaisant", a conclu
Bostic.    
    
    * BULLARD S'EXPRIME À NOUVEAU POUR UNE DÉTENTE DES TAUX
    10 juillet - James Bullard, le président de la Réserve
fédérale de Saint-Louis, s'est à nouveau prononcé mercredi pour
une réduction des taux d'intérêt, qui serait une sorte de police
d'assurance face à un ralentissement plus marqué que prévu de la
croissance des Etats-Unis et à une inflation qui ne décolle pas.
    "Je ne veux en aucun cas préjuger" des intentions de la Fed,
en particulier si elle va vraiment baisser les taux dans le
courant du mois, a-t-il dit lors d'une conférence. 
    "Comme toute police d'assurance, il se peut bien qu'elle ne
serve jamais" et que des baisses de taux supplémentaires ne
s'imposent pas, a-t-il ajouté.
    Mais même dans ce cas, a dit Bullard, une baisse des taux
d'un quart de point dont il est partisan serait utile parce
qu'elle orienterait l'inflation dans la bonne direction.
    
    * ESTHER GEORGE NE VOIT PAS L'INFLATION S'ENVOLER
    10 juillet - Il est peu probable que l'inflation s'emballe
aux Etats-Unis même si le maintien de taux d'intérêt trop bas
sur une durée trop longue crée des risques pour la stabilité
financière, a déclaré mercredi Esther George, la présidente de
l'antenne de Kansas City de la Réserve fédérale.
    Les anticipations d'inflation, sur le déclin récemment,
peuvent rapidement évoluer si, par exemple, les investisseurs ou
le public commencent à s'alarmer de la hausse des dépenses
publiques ou des effets du vieillissement de la population.
    "Cela peut bouger rapidement", a dit Esther George lors
d'une conférence à Helsinki. "Ce ne semble pas vraisemblable à
court terme, mais je ne dis jamais jamais (...) car on ne sait
pas comment ces anticipations peuvent évoluer."    
    
    *BOSTIC-LA FED DÉBAT DES MÉRITES ET DES RISQUES D'UN
CHANGEMENT DE RYTHME DE L'ÉCONOMIE
    9 juillet - La Réserve fédérale débat actuellement des
risques et des mérites qu'impliquerait le fait de laisser
l'économie atteindre un rythme de croissance "un peu plus chaud"
pour tenter de déterminer les avantages que peuvent en tirer les
salariés et la probabilité que cela aboutisse à une récession, a
déclaré mardi Raphael Bostic, le président de la Banque fédérale
de réserve d'Atlanta.
    "Nous réfléchissons vraiment à cela du point de vue de nos
outils et de notre capacité à être à l'aise avec le fait de
laisser l'économie avancer un peu plus rapidement", a-t-il dit
lors d'une conférence à la Washington Université de St. Louis. 
    "Cela comporte des risques (...) Il est certain que nous
avons des discussions à ce sujet."
    
    * UNE BAISSE DES TAUX NE SE JUSTIFIE PAS, D'APRÈS HARKER
    9 juillet - Il n'y a pas de "nécessité immédiate" de
modifier les taux d'intérêt, estime Patrick Harker, le président
de la Fed de Philadelphie, dans une interview accordée lundi au
Wall Street Journal et publiée mardi.  
    "A mon sens, il n'y a aucun besoin immédiat de faire évoluer
les taux dans un sens ou un autre à ce stade", explique Harker,
réitérant une opinion déjà exprimée par le passé.
    Des baisses de taux seraient justifiées en cas de "fort
ralentissement" de l'économie américaine mais ce n'est pas le
cas actuellement, ajoute-t-il.
    Harker, qui ne vote pas aux réunions monétaires de la Fed
cette année, est le premier responsable de l'institution à
s'exprimer après l'annonce vendredi de chiffres des créations
d'emplois bien supérieurs aux attentes au mois de juin.
       
    * MESTER NE SOUTIENT PAS UNE BAISSE DE TAUX POUR L'INSTANT
    2 juillet - La Fed ne devrait pas baisser ses taux d'intérêt
tant qu'elle ne dispose pas d'informations confirmant que
l'économie américaine se dégrade réellement, a déclaré mardi
Loretta Mester, la présidente de l'antenne régionale de
Cleveland. 
    "Je préfère réunir des informations supplémentaires avant
d'envisager une modification de notre politique monétaire",
a-t-elle dit dans un discours préparé pour une intervention
publique à Londres. 
    "Réduire les taux à ce stade pourrait renforcer le sentiment
négatif sur une détérioration des perspectives, même si ce n'est
pas le scénario de base, et cela pourrait encourager les
déséquilibres financiers au vu du niveau actuel des taux
d'intérêt, ce qui pourrait être contre-productif."
    Elle a ajouté que "quelques" mauvais rapports sur l'emploi,
une poursuite de la baisse de l'activité manufacturière, une
dégradation de l'investissement des entreprises et une
diminution des anticipations d'inflation pourraient conforter le
scénario de "faible croissance" aux Etats-Unis susceptible de
nécessiter un soutien accru de la politique monétaire.
    En attendant, l'économie américaine "a prouvé qu'elle était
résistante face à un certain nombre de chocs économiques, de
vents contraires et d'incertitudes", a-t-elle jugé, ajoutant que
des forces structurelles dont la Fed n'a pas le contrôle
pourraient freiner l'inflation. 
        
    * KAPLAN PAS PRÊT À RÉDUIRE LES TAUX 
    28 juin - Le président de la Réserve fédérale de Dallas,
Robert Kaplan, a déclaré vendredi qu'il n'était pas en faveur de
baisses des taux d'intérêt avant d'avoir constaté des signes
plus évidents montrant que l'économie américaine est en
difficulté.
    "Je ne veux pas abaisser les taux pour faire du réglage de
précision. Je préférerais ajuster la politique si je pensais
qu'il y avait une détérioration importante", a-t-il dit dans le
cadre d'une interview avec Fox Business Network.
    "C'est pourquoi je veux prendre un peu plus de temps pour
voir comment les choses évoluent", a ajouté Robert Kaplan, qui
n'a pas de vote cette année sur les décisions de politique
monétaire mais qui participe aux discussions.
    
    * DALY-LA FED POURRAIT DEVOIR AGIR FACE AUX INCERTITUDES
    26 juin - Mary Daly, la présidente de la Fed de San
Francisco, a déclaré mercredi que la banque centrale pourrait
devoir assouplir davantage sa politique face au peu de vigueur
de l'inflation et aux incertitudes commerciales.
    Les semaines qui viennent aideront à dire s'il est
nécessaire que la Fed baisse ses taux pour éviter un
ralentissement de l'économie, a-t-elle déclaré lors d'un
événement à New York.
    "Nous vivons une période délicate", a-t-elle dit. "La
nécessité de gérer le risque est dans mon esprit".
    
    * POWELL-LA FED S'INTERROGE SUR LES TAUX, ELLE RESTE
INDÉPENDANTE
    25 juin - Jerome Powell, le président de la Réserve
fédérale, a assuré mardi que la banque centrale américaine était
"isolée des pressions politiques à court terme", une allusion à
peine voilée aux appels répétés du président Donald Trump en
faveur d'une baisse des taux d'intérêt, question clé pour la Fed
comme les marchés financiers. 
    "De nombreux membres du FOMC estiment que les arguments en
faveur d'une politique un peu plus accommodante se sont
renforcés. Mais nous sommes également conscients du fait que la
politique monétaire ne doit pas réagir de façon excessive à une
statistique particulière ou à une variation à court terme du
sentiment. Agir ainsi risquerait d'ajouter encore plus
d'incertitude aux perspectives", a-t-il dit.  
    
    * BULLARD JUGE UNE BAISSE DE TAUX DE 50 PDB EXCESSIVE
    25 juin - Le président de la Réserve fédérale de St. Louis,
James Bullard, a déclaré mardi qu'il ne voyait pas de nécessité
pour la banque centrale d'abaisser les taux d'un demi-point de
pourcentage lors de sa prochaine réunion en juillet, même s'il
pense que la Fed aurait dû les réduire la semaine dernière.
    "Dans l'immédiat, je crois que 50 points de base serait
excessif", a-t-il dit dans une interview à Bloomberg Television.
"Je ne pense pas que la situation exige vraiment cela, mais je
serais prêt à partir sur 25 (points de base)."    
    
    * KAPLAN: IL EST SAGE D'ATTENDRE AVANT DE TOUCHER AUX TAUX
    24 juin - Le président de la Réserve fédérale de Dallas,
Robert Kaplan, a résisté lundi aux appels à la baisse des taux
de certains de ses collègues de la Fed, déclarant qu'il était
trop tôt pour savoir si les tensions commerciales et d'autres
incertitudes nuiront à la croissance de l'économie américaine.
    "Je pense qu'il serait sage de prendre davantage de temps et
de laisser la situation se décanter avant de décider si, oui ou
non, il est approprié de modifier l'orientation de la politique
monétaire américaine", écrit-il dans une note publiée lundi.
    Robert Kaplan, dont les vues s'alignent souvent sur celles
de la majorité de la Fed, s'est dit convaincu que l'inflation
augmenterait au cours des 12 prochains mois, soutenue par des
marchés du travail tendus, qui dopent les prix et les salaires
malgré l'effet de frein sur l'inflation de la technologie.
    Un marché de l'emploi vigoureux relancera aussi les dépenses
et la confiance des ménages, dit-il, favorisant la croissance
américaine à un rythme qu'il estime à 2% pour cette année.
    Les tensions commerciales contribuent à un ralentissement de
la croissance mondiale, poursuit-il, ajoutant ainsi aux risques
baissiers pour la croissance économique américaine. Mais à son
avis, il est trop tôt pour abaisser les taux en réponse.

    * AUDITION DE POWELL À LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS LE 10/07
    24 juin - Le président de la Réserve fédérale, Jerome
Powell, tiendra son audition semestrielle sur la politique
monétaire et l'état de l'économie américaine devant la
Commission des services financiers de la Chambre des
représentants le 10 juillet.  
    
    * KASHKARI APPELLE à UNE BAISSE DE 50 PDB DES TAUX US
     21 juin - La Réserve fédérale devrait abaisser les taux
d'un demi-point de pourcentage, a déclaré vendredi le président
de la Fed de Minneapolis, Neel Kashkari, ajoutant qu'il faut
prendre des mesures agressives pour réancrer les anticipations
d'inflation, qui sont passées sous l'objectif de 2% de la Fed.
    "Je pense que le FOMC devrait prendre des mesures fortes
pour réancrer les anticipations d'inflation à notre objectif de
2% et soutenir la croissance de l'emploi, l'accélération de la
croissance des salaires et favoriser une expansion économique
durable," a-t-il dit dans un rapport publié vendredi. 
    "La meilleure manière de le faire, à mon sens, est de
réduire les taux de 50 points de base et ensuite de s'engager à
ne pas relever les taux avant que l'inflation sous-jacente ne
revienne à notre objectif de façon durable." 
    Kashkari n'est pas un membre votant au FOMC cette année. 
    
    * BULLARD ÉTAIT POUR UNE BAISSE DE TAUX DÈS LE 19 JUIN
    21 juin - James Bullard, le président de la Réserve fédérale
de St. Louis, a déclaré vendredi qu'il avait exprimé son
désaccord lors de la dernière réunion du Federal Open Market
Committee (FOMC) car il jugeait que la faiblesse de l'inflation
et les incertitudes sur la croissance justifiaient une baisse de
taux. 
    "Les mesures de l'inflation ont nettement baissé depuis la
fin de l'an dernier et évoluent actuellement environ 40 à 50
points de base en dessous de l'objectif d'inflation de 2% du
FOMC", a-t-il expliqué dans un communiqué.
    Face à la faiblesse des anticipations d'inflation, "je crois
qu'abaisser l'objectif de taux des fonds fédéraux en ce moment
servirait d'assurance contre des baisses supplémentaires des
anticipations d'inflation et contre un ralentissement de
l'économie, exposées à des risques à la baisse importants",
a-t-il ajouté.

 

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