
L’assureur français affiche pour le premier trimestre une croissance de 2% des primes émises. (© Croberto Michaelis/flickr)
La stratégie de recentrage sur les activités d’assurance dommages des particuliers et des entreprises porte ses fruits tandis que la gestion d’actifs et l’assurance vie souffrent des conditions de marché.
Son actualité : l’assureur français a bien commencé l’année. Il affiche pour le premier trimestre une croissance de 2% des primes émises, à 31,8 milliards d’euros, par rapport au premier trimestre 2022.
Cela grâce à la dynamique de l’assurance dommage des entreprises (+7%, à 11,5 milliards d’euros) et des particuliers (+4%, à 5,9 milliards) dans un contexte de remontée des tarifs (respectivement +4,5% et +4,8%).
Car le groupe poursuit ses arbitrages dans ses autres activités, notamment dans la réassurance (-2%, à 1,2 milliard d’euros). L’assurance vie et l’épargne reculent à la fois sous l’effet d’une moindre collecte (-4%, à 400 millions d’euros), notamment des versements en unités de compte (-17%), et de la volonté du groupe d’en réduire le poids.
La perte de deux importants contrats à l’international pèse aussi sur l’assurance santé (-5%). Tandis que la gestion d’actifs subit un recul des commissions (-4%, à 392 millions d’euros) lié à la décrue des encours gérés (-7%, à 736 milliards d’euros).
Notre analyseLa stratégie de renforcement des activités dommages porte ses fruits. «Les résultats de 2022 et la croissance des revenus dans les segments prioritaires au premier trimestre 2023 montrent la capacité du groupe à tirer son épingle du jeu dans un contexte difficile», souligne Taos D Fudji, responsable de l’analyse crédit
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