
Après la FDJ, Engie et ADP pourraient être concernés par des cessions de titres détenus par l'État. (© Simon / EDF)
Lancée le 7 novembre, l'introduction en Bourse de la Française des Jeux, est pour le moment le dernier désengagement de l'État après plus de trente ans marqués par de nombreuses privatisations.
S’il y a un sujet qui réunit paradoxalement la droite et la gauche, c’est bien celui des privatisations, la dernière en date étant celle de la Française des Jeux. Au départ, ces opérations sont une réaction aux nationalisations lancées en 1982, lors du premier septennat de François Mitterrand.
À l’époque, cinq groupes industriels (CGE, Saint-Gobain , Pechiney, Rhône-Poulenc, Thomson), trente-neuf banques (CCF, CIC, Crédit du Nord, Rothschild, Worms…) et deux compagnies financières (Paribas et Suez) passent en effet dans le giron de l’État.
Après la victoire de la droite aux élections législatives de mars 1986, Jacques Chirac dirige le premier gouvernement de cohabitation et décide de «dénationaliser», en commençant par Saint-Gobain, première des soixante-cinq privatisations prévues. Cette opération réalisée en décembre 1986 sera d’ailleurs un grand succès populaire avec 1,5 million de personnes à l’appel.
Suivront la CGE (devenue Alcatel Alstom), Matra, une demi-douzaine de banques ( Paribas , Suez, Société Générale …) et deux entreprises de communication (Agence Havas et TF1 ).
Nouvelle vague en 1993Mais cette vague s’arrête en 1988, avec la réélection de François Mitterrand à la présidence de la République. Michel Rocard , nommé à Matignon, pratique alors la
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