
Le titre a clôturé en hausse de près de 11% le 6 août. (© Atos)
Alors que des déceptions en série l’avait fait plonger à un plancher de neuf ans, le titre du groupe de services informatiques a regagné du terrain ce mois-ci, porté par des rumeurs d’intérêt de fonds anglo-saxons. Faut-il se positionner sur cette valeur décotée dans l’optique d’une éventuelle OPA ?
Ces derniers mois, les actionnaires du groupe de services informatiques ont été lourdement éprouvés : avertissement sur résultats, «réserve» des auditeurs sur deux filiales américaines qui a conduit à un rejet des comptes 2020 en assemblée générale, projet d’OPA vite abandonné sur le groupe américain en difficultés DXC Technology.
Des déceptions en série qui ont fait plonger le cours à un plancher de neuf ans en début de mois.
Des fonds en embuscade ?Jusqu’à ce que des rumeurs ne réveillent le titre, qui a rebondi de près de 11% le 6 août dernier.
L’action a brutalement réagi à un article du site Internet Dealreporter selon lesquelles Atos susciterait l’intérêt de fonds d’investissement anglo-saxons. Sont ainsi évoqués les noms de Cinven, Advent, Bain Capital et KKR, ce dernier étant toutefois déjà actionnaire majoritaire de Devoteam, un des concurrents du groupe.
Aucune des parties citées n’a commenté ces informations. Rappelons que PAI est sorti du capital d’Atos en 2015 mais que ce fonds n’était que minoritaire.
Prudence toujours de misePour notre part, nous restons prudents sur la valeur, alors que la confiance des investisseurs vis-à-vis de la direction d’Atos est loin d’être revenue. Le programme de repositionnement du groupe sur des métiers à fort potentiel de croissance va dans le bon sens, mais le projet de
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