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Atos : rester connecté
information fournie par Cercle Finance 12/03/2021 à 15:06

Atos s'est spécialisé dans la technologie « Edge » et a noué un partenariat avec Siemens sur la sécurité de l'Internet des Objets (désigné par l'acronyme OT/IoT). (Crédits photo : Atos)

Atos s'est spécialisé dans la technologie « Edge » et a noué un partenariat avec Siemens sur la sécurité de l'Internet des Objets (désigné par l'acronyme OT/IoT). (Crédits photo : Atos)

La crise sanitaire n'a pas ralenti l'expansion de "l'Internet des objets" avec 30 milliards d'objets connectés à fin 2020 selon le cabinet Gartner. Pour le grand public, "l'Internet des objets", c'est déjà du quotidien depuis une grosse décennie avec les terminaux de paiement (désormais sans contact), avec la montée en puissance de smartphones de plus en plus polyvalents (50% des achats en ligne passent par eux en Chine ou en Corée du Sud), des montres connectées pour les hyper-actifs et des dispositifs d'alerte pour les séniors (brassard tensiomètre ou pacemakers, télésuivi des insulino-dépendants), des véhicules bourrés de microcontrôleurs, reliés à Internet, équipés de Bluetooth, Wifi et NFC, géolocalisables avec une précision de 5 mètres, de plus en plus autonomes.

La numérisation et le contrôle à distance s'insinuent dans tous les aspects de notre quotidien, à commencer par la domotique et la télésurveillance (pilotables depuis un smartphone), les assistants intelligents (Google, Apple, Amazon), elle participe à la gestion de nos appareils ménagers, systèmes de régulation de la température.

Elle devient incontournable dans des domaines comme la télémédecine, la microchirurgie, l'optimisation des différents modes de transports, etc...

Des dizaines, puis des centaines de milliers "d'applis" gèrent des systèmes qui vont du plus simple au plus complexe (dans le domaine médical, la conduite autonome)... et qui, malgré leur phénoménale hétérogénéité, ont un point commun : les failles de sécurité.

Elles induisent un risque de piratage, avec des conséquences matérielles sévères s'agissant des entreprises et mortelles à l'échelon individuel si cela se traduit par une perte de contrôle d'un véhicule ou de dispositifs médicaux dont dépendent la survie d'un patient.

Toutes les « applis » requièrent des éléments de cyber-sécurité, plus communément désignés par le vocable de cyber-résilience s'agissant des objets connectés : c'est un marché en croissance quasi-infinie mais le nombre d'acteurs compétents dans ce domaine reste assez réduit et leur rôle, bien moins médiatisé que celui des « GAFAM », n'en reste pas moins vital pour nos économies qui se virtualisent à un rythme accéléré.

Spécialiste de la technologie Edge

Alors que les « GAFAM » sont toutes américaines (et les « BATIX », leurs équivalents chinois), une entreprise française tente de s'imposer dans le domaine de la cyber-sécurité et de l'efficacité des systèmes connectés.

Il s'agit d'Atos : ce dernier vient de réaliser des acquisitions stratégiques telles que celles de Paladion, digital.security, SEC Consult, In Fidem, Motiv ICT sécurité (le plus important fournisseur indépendant de services gérés de sécurité des Pays-Bas), s'imposant ainsi comme le 3ème plus grand fournisseur mondial de services gérés de sécurité au monde.

Atos s'est spécialisé dans la technologie « Edge » et a noué un partenariat avec Siemens sur la sécurité de l'Internet des Objets (désigné par l'acronyme OT/IoT).

Atos a développé sa propre solution de détection et de réponse aux menaces qui intègre AIsaac, plateforme d'intelligence artificielle dédiée à la cyber-analyse et aux SecOps hybrides.

Et au-delà de l'optimisation des clés de chiffrement, il y a également des enjeux d'économie de bande passante (certes la « 5G » gomme les risques de saturation mais la question de la consommation d'énergie demeure entière).

Mais la progression en bourse d'Atos a été stoppée net avec l'annonce d'un projet de rachat de l'Américain DXC Technology (opération annoncée le 7 janvier mais abandonnée début février) qui aurait certes fait changer Atos de dimension (plus que doublement du chiffre d'affaires) mais fait basculer l'essentiel de son activité vers l'infogérance, laquelle ne s'avérait pas rentable en l'état pour DXC.

Cela aurait fortement dilué l'impact positif de la croissance attendue dans le secteur de la sécurité des objets connectés ces prochaines années.

Le principal risque sur l'évolution du cours de Bourse, c'est désormais celui de voir le titre évincé du CAC40 à cause de sa "taille" (l'opération DXC aurait théoriquement écarté ce mobile d'éviction) mais ce n'est pas une raison suffisante pour se désintéresser du titre.

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