
Rodolphe Belmer deviendra directeur général d'Atos d'ici trois mois. (© I. Giakoumopoulos / Eutelsat)
Rodolphe Belmer va remplacer Élie Girard à la tête du groupe de services informatiques, secoué par des déconvenues en série. Faut-il miser sur le succès du futur nouveau directeur général, qui devra amplifier le redéploiement stratégique d’ Atos dont le titre reste proche d’un plancher de sept ans ?
À peine deux ans après avoir remplacé l’emblématique Thierry Breton, Élie Girard a donné sa démission du groupe de services informatiques.
À 43 ans, il fut l’éphémère plus jeune patron du CAC 40, indice dont Atos est sorti il y a un mois.
Sa crédibilité auprès des investisseurs avait beaucoup baissé depuis une succession de déconvenues ces derniers mois : projet de rachat du géant américain en difficulté DXC qui n’a pas abouti, rejet des comptes en assemblée générale à la suite de doutes – depuis levés – sur les comptes de filiales américaines, avertissement sur résultats sur fond de croissance interne en berne.
Pas d'expérience dans l'informatiqueD’ici trois mois, Rodolphe Belmer va le remplacer au poste de directeur général.
Les analystes d’UBS notent que le successeur d’Élie Girard ne dispose pas d’expérience dans l’informatique.
Cet HEC de 52 ans a, en effet, dirigé Canal+ , puis Eutelsat . Or, l’opérateur satellitaire n’emploie que 1.200 personnes, quand Atos compte 107.000 salariés dans le monde.
Rodolphe Belmer devra accélérer le redéploiement stratégique du groupe, feuille de route fixée par son conseil d’administration.
Retard dans le couldIl lui faudra trouver des acquéreurs et partenaires pour des activités historiques
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