Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Atos défend son projet de cession de Tech Foundations
information fournie par AOF 22/09/2023 à 09:54

(AOF) - Objet de critiques de la part de plusieurs actionnaires, Atos défendu son projet de cession de Tech Foundations à l'homme d'affaires, Daniel Kretinsky. " Le projet de cession de Tech Foundations annoncé le 1er août 2023 permettrait de concrétiser, dans les meilleures conditions possibles au regard des circonstances actuelles, le projet de séparation d’Eviden et de Tech Foundations qui avait été annoncé le 14 juin 2022 ", affirme le groupe informatique.

Atos précise être entré en négociations exclusives avec EP Equity Investment le 1er août 2023. " Il n'était pas possible d'annoncer plus tôt, lors de l'assemblée générale le 28 juin 2023 ou lors de la communication sur les résultats du premier semestre le 28 juillet 2023, une entrée en négociations exclusives qui n'existait pas encore ", souligne la société.

Atos rappelle que ce projet " sera soumis, ainsi que la société s'y est engagée, à l'approbation des actionnaires, allant plus loin que la recommandation de l'Autorité des marchés financiers qui ne prévoit qu'un vote non-contraignant en la matière ".

Le groupe informatique juge que la " critique systématique, injustifiée de la société et sa médiatisation orchestrée lui portent préjudice ainsi qu'à ses équipes, ses salariés, ses actionnaires à long terme et ses clients ".

La semaine dernière, le fonds activiste CIAM avait annoncé souhaiter bloquer la cession à Daniel Kretinsky de Tech Foundations. Selon les fondatrices de ce fonds, Anne-Sophie d'Andlau et Catherine Berjal : " Les actionnaires actuels d'Atos se font complètement spolier ! ". Le fonds souhaite mobiliser les petits porteurs et obtenir un tiers de votes contre le plan lors de l'Assemblée générale, qui doit se tenir d'ici la fin de l'année.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points-clés

- Leader international de la de la transformation numérique, du calcul haute performance et des infrastructures liées aux technologies de l’information, créé en 1997, n°1 européen du cloud, de la cybersécurité et des supercalculateurs ;

- Activité de 11,3 Mds€, répartie en 2 divisions : Evidian - transformation numérique, mégadonnées et sécurité - pour 47 % des ventes, et Tech Fondations pour 53 % - infrastructures et environnements de travail connectés ;

- Modèle d’affaires de maximisation de valeur via la division, fin 2023, du groupe en 2 entités distinctes - Tech Fondations pour l’infogérance et Evidian pour le digital , cloud et sécurité ;

- Capital ouvert (9,96 % pour le fonds de pension Siemens et 2,2 % pour les salariés), Bertrand Meunier présidant le conseil d'administration de 14 membres, avec Nourdine Bihmane comme directeur général, Philippe Oliva DG délégué et Diane Galbe DG adjointe ;

- Situation financière maîtrisée avec 2,7 Mds€ de facilités de crédit couvrant les besoins estimés à 1,8 Md€ pour les restructurations d’où l’exclusion par la direction de toute augmentation de capital mais dette en hausse à 1,45 Md€, soit un effet de levier de 3,75 %.

Enjeux

- Stratégie visant pour le 2nd semestre 2023 la scission du groupe en 2 sociétés, Tech Fondations :

- Tech Fondations : redressement financé à hauteur de 1,1 Md€ visant une marge opérationnelle de 6 % (1,3 % des revenus en 2022), un retour à la croissance des revenus et un autofinancement libre de 150 M€ en 2026,

- Evidian : repositionnement du portefeuille et renforcement des positions de leader aux marges élevées via un plan de 400 M€ pour accélérer sa croissance à 7 % par an jusqu’en 2026, avec une marge opérationnelle de 12 % et un autofinancement libre de 700 M€,

- fin 2023, distribution aux actionnaires d’Atos de 100 % des actions de Tech Fondations et de 70 % de celles d’Evidian qui seront ensuite cotées sur Euronext Paris ;

- Stratégie d’innovation développée dans 18 centres de R&D avec un portefeuille de 3 000 brevets :

- open innovation via les partenariats avec les centres universitaires (informatique quantique, calculateurs exaflopiques, intelligence artificielle, HPC, leadership multiculturel...), avec des alliances avec d’autres acteurs (AWS, Dell, Google, Huma, Microsoft, OVHCloud, Sparkle…) et avec les clients,

- 2 communautés scientifiques d'experts collaborateurs du groupe,

- programme Scaler de collaboration avec + 50 start-ups, ;

- Stratégie environnementale de neutralité carbone en 2028 et de réduction de moitié des émissions d’ici 2025 vs 2021,

- ventes de solutions de décarbonation, renforcées par l’acquisition d’EcoAct,

- investissements dans les supercalculateurs à hydrogène et les technologies quantiques,

- lancement du 1er emprunt « vert » ;

- Exécution du plan de cessions de `800 M€ et issue des négociations avec Airbus pour la cession de 29,9 % du capital d’Evidian ;

- Accélération de la croissance rentable d’Evidian et retour aux profits de Tech Fondations, avec 3 ans d’avance sur les anticipations.

Défis

- Taux d’attrition des salariés de 21,6 % ;

- Confirmation de la dynamique commerciale de la fin 2022 -prises de commandes sur chiffre d’affaires à 90 % et gain de 1,3 % des revenus ;

- Objectif 2023 de revenus stables et d’une marge opérationnelle de 4 à 5 %.

- Suppression du dividende au titre de 2022.

En savoir plus sur le secteur Informatique / ESN (entreprises de services du numérique)

Blues dans la cybersécurité

Une analyse de Gartner révèle que près de la moitié des responsables de la sécurité devraient changer d'emploi d'ici à 2025 en raison d'un stress trop élevé. Parmi eux, le quart devrait opter pour des fonctions complètement différentes. L'ancienneté moyenne d'un " CISO " (Chief information security officer) serait limitée à 26 mois. Les entreprises françaises, du fait de budgets trop limités, ne peuvent répondre qu'à la moitié des standards internationaux requis. Une pénurie de talents est également à déplorer alors que le marché français du numérique affronte une pénurie d'environ 15.000 personnes. Une rémunération insuffisante pourrait l'expliquer : la rémunération n'excèderait pas 200.000 euros en France, contre 800.000 euros environ dans le monde anglo-saxon pour les meilleurs postes.

Valeurs associées

Euronext Paris 0.00%

1 commentaire

  • 26 septembre 10:35

    Pourtant non votable en l'état, avec une action descendue à 6.3 sans info.
    Alors qu'on devrait être à 15...

    Meunier sera désavoué.


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.