(AOF) - " Toutes les activités stratégiques resteront sous le contrôle de la puissance publique ", a déclaré le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire interrogé sur Europe1-CNews à propos d’ Atos . "Il reste un élément très important. C'est ce qu'on appelle le contrôle commande des centrales nucléaires françaises. C'est absolument stratégique. Donc il n'est pas question que le contrôle de la puissance nucléaire puisse partir je ne sais où. Elle doit rester sous le contrôle de la puissance publique " a-t-il ajouté.
Bruno Le Maire a précisé que les activités de contrôle commande des centrales nucléaires françaises de la filiale d'Atos, Worldgrid pourraient être transférées à EDF, ou à une entreprise proche de l'énergéticien.
Ces activités ne faisaient pas partie des actifs, comme les supercalcultateurs, à propos desquels Bercy avait exprimé son intérêt. Le ministère de l'Economie avait rappelé en avril qu'il utiliserait tous les moyens à sa disposition pour garantir la protection des activités stratégiques d'Atos.
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En avant toute dans l'IA générative
Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).
L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe
Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.
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