Sodexo a ouvert le bal des assemblées générales le 12 janvier à huis clos. Les actionnaires ont pu poser leurs questions en direct à Sophie Bellon, présidente du conseil d'administration. (© Sodexo)
Pour la seconde année consécutive, les grands-messes actionnariales se dérouleront à huis clos. En amont des assemblées générales, les actionnaires sont invités à se prononcer sur la politique climatique de plusieurs entreprises.
Et c’est reparti pour une saison d'assemblées générales totalement atypiques, placées sous la contrainte sanitaire. Si, à ce stade, seule une petite dizaine de pensionnaires du SBF 120 n’a pas encore arrêté officiellement la date de convocation, tous savent qu’ils vont devoir agir en mode dégradé avec, en point d’orgue, un nouveau huis clos requis.
Aucune grand-messe actionnariale n’interviendra dans le cadre d'une réunion physique, y compris si la session doit intervenir en juin après l’amorce d’un déconfinement. La plupart des entreprises cotées feront l’effort d’une retransmission en direct sur Internet. Mais certaines rechignent encore, ne prévoyant pas la possibilité d’accéder à un différé.
Les conséquences de tels huis clos sont nombreuses. Elles affectent l’expression de la démocratie actionnariale dans deux registres principaux. Tout d’abord, malgré les nombreux efforts des entreprises en matière d’interactivité, les échanges sont bien évidemment contraints avec les actionnaires.
Les questions écrites, posées en amont, sont certes plus nombreuses, mais elles ne remplacent pas le moment de vérité de l’échange direct avec les dirigeants.
La difficulté des votes en ligneEnsuite, et surtout, il est quasi-impossible de voter en direct : les actionnaires doivent faire connaître leurs choix avant l’assemblée. De plus, l’an dernier, la question des
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