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Assemblée générale : quatre films pour comprendre la relation entre entreprises et actionnaires
information fournie par Novethic 07/05/2020 à 10:25

Assemblée générale : quatre films pour comprendre la relation entre entreprises et actionnaires

Assemblée générale : quatre films pour comprendre la relation entre entreprises et actionnaires

Quel est le lien entre Iron Man, Deepwater, Pretty Woman et La part du gâteau? Tous ces films nous parlent des relations entre des entreprises ou des dirigeants avec leurs actionnaires. Chacun à leur manière, en en faisant l'une des intrigues principales ou annexes, cette relation particulière est décrite comme un bras de fer (parfois caricatural) entre ce que les deux parties pensent être bénéfique pour l'avenir de la société.

Iron Man (2008) de Jon Favreau

Tony Stark, alias Iron Man, est le dirigeant de Stark Industries, une entreprise d’armement que l’on pourrait comparer à Lockeed Martin aux États-Unis ou à Thales en France. Dans le premier épisode datant de 2008, année de la crise financière, Tony Starck (Robert Downey Jr.) revient traumatisé aux États-Unis, après avoir été pris en otage en Afghanistan. Lors d'une conférence de presse, il annonce que son entreprise abandonne la fabrication d’armes. Immédiatement, le cours de l’entreprise s’effondre de 70 %, soulevant la colère des actionnaires face à ce changement de stratégie. Majoritaire, Tony décide de passer outre ces protestations, mais son numéro 2, Obadiah Stane, lui rappellera que même les petits porteurs ont des droits...

Deepwater (2016) de Peter Berg

Film catastrophe, Deepawater permet de revivre l'un des pires accident pétroliers et environnemental connu : l’explosion de la plate-forme off-shore de BP, Deepwater Horizon, dans le Golfe du Mexique en 2010. Sa force pédagogique réside dans la mise en scène de l’accident, mais aussi et surtout dans les scènes moins spectaculaires qui le précèdent. Le représentant de la direction du groupe est omniprésent sur la plate-forme pour limiter les coûts d’exploitation, en particulier ceux portant sur la sécurité des installations. Destinée à maximiser les profits pour les actionnaires, cette stratégie a non seulement provoqué la mort de 11 personnes, déversé 5 millions de barils dans le Golfe du Mexique durablement pollué, mais aussi coûté plus de 5 milliards de dollars de transaction pénale à BP.

Pretty Woman (1990) de Garry Marshall

Dans Pretty Woman, il y a la grande histoire d’amour entre une jeune prostituée de Los Angeles et un homme d’affaires new yorkais de passage. Mais il y a aussi une petite histoire de rédemption d’un investisseur, cynique au départ, qui décide de changer ses méthodes et de s’intéresser de plus près aux entreprises qu’il détient en portefeuille. Edward Lewis (Richard Gere), financier typique de la fin des années 80, est un raider en Bourse intéressé par le profit rapide, quitte à vendre à la découpe les entreprises dans lesquelles il investit. Sa rencontre avec Vivian Ward (Julia Roberts), une femme de la classe populaire aux pieds bien ancrés dans la dure réalité, va le transformer et lui faire prendre conscience des enjeux sociaux cachés derrière les résultats financiers des entreprises. D’investisseur court-termiste, il se transforme alors en actionnaire à long terme lorsqu’il investit dans une société familiale de construction navale.

Ma part du gâteau (2011) de Cédric Klapish

Le film de Cédric Klapisch a le mérite de faire le lien entre deux univers qui ne se croisent jamais : celui d'un trader, Steve, incarné par Gilles Lellouche, rivé sur ses écrans multiples d’ordinateurs et celui d’une ouvrière au chômage, France, interprétée par Karin Viard. Leur lien : l’usine Sifranor à Dunkerque dont France est licenciée à la suite des "jeux" spéculatifs de Steve qui lui rapporte beaucoup, beaucoup d’argent. La première, devenue femme de ménage du second, perd pied quand elle découvre sa responsabilité dans le drame social qu’ont vécu les 1200 salariés. Le film verse parfois dans la caricature mais permet d'incarner et de rendre très concrètes les conséquences de spéculations financières très abstraites.

La rédaction

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