(AOF) - Au premier semestre 2023, Artea, pionnier de la transition énergétique, enregistre un chiffre d’affaires de 47,6 millions d'euros, en hausse de +34% sur un an. Cette croissance qui porte sur les trois métiers d’Artea reflète la diversification progressive du groupe avec un part de l’activité promotion qui ne représente plus que 72% du total vs 82% en 2022 et 91% en 2021. Les revenus issus de sa filiale Dream Energy sont multipliés par 3 à 5,6 millions d'euros.
Cette croissance s'explique par le doublement de la capacité de production grâce aux acquisitions réalisées en fin d'année 2022 ainsi que l'intégration de deux sociétés AIS et EMJ permettant d'internaliser les compétences de construction et de maintenance des barrage hydroélectriques et des stations de super chargeurs. Cette évolution est une tendance de fond qui doit se poursuivre sur les prochains exercices.
En outre, les revenus issus des activités récurrentes immobilières progressent de +64% à 7,9 millions d'euros, sous l'effet conjugué d'une stabilité des revenus Fonciers (+1% étant donné que les nouveaux actifs conservés via l'Immobilière Durable ne sont plus consolidés) et d'une croissance de +180% des revenus issus de l'activité Services.
Cette croissance s'explique par la montée en puissance des actifs exploités sous la marque Pureplaces (coworking et coliving) à Lille-Lesquin et Biot-Sophia ainsi que par l'activité Storia (hôtellerie de prestige) avec l'acquisition du château d'Artigny réalisée fin février 2023.
Les revenus issus de l'activité Promotion progressent de +18% à 34,1 millions d'euros.
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Une crise de la demande
Selon les données de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), les chiffres du troisième trimestre 2022 continuent à être alarmants. Les mises en vente de logements collectifs neufs ont chuté de 12,4 % sur un an, à 19.006 unités. Sur les neuf premiers mois de 2022, la baisse atteint 10,2 %, à 72.670 unités.
Les réservations dégringolent elles aussi du fait de l'effondrement des ventes en bloc aux bailleurs sociaux et aux investisseurs institutionnels. Avec la hausse des taux d'intérêt, les investisseurs institutionnels renégocient ou stoppent les opérations. Les primo-accédants sont pénalisés par la hausse des taux et le durcissement du dispositif Pinel rebute certains investisseurs privés.
Du fait de la forte hausse des coûts de construction, la FPI estime qu'une opération autorisée sur six n'est finalement pas réalisée pour des raisons économiques.
Face à cela les prix sont toujours en hausse : les prix de vente des logements collectifs neufs ont augmenté de 5,9 % sur la France entière au troisième trimestre 2022. L'Ile-de-France fait exception, avec un fléchissement de 0,9 %.
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