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Armes chimiques-Les USA mettent à nouveau la Syrie en garde
information fournie par Reuters 10/09/2018 à 20:19

    WASHINGTON, 10 septembre (Reuters) - Le conseiller à la
sécurité nationale de Donald Trump a déclaré lundi que les
Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont  convenu qu'une
nouvelle utilisation d'armes chimiques par le gouvernement
syrien entraînerait "une réponse encore plus ferme" que celle
des précédentes frappes aériennes menées en avril.
    "Nous avons tenté au cours des derniers jours de transmettre
le message que s'il y avait une troisième utilisation d'armes
chimiques, la réponse serait beaucoup plus ferme", a dit John
Bolton.
    "Je peux dire que nous avons des consultations avec les
Britanniques et les Français qui nous ont rejoint dans la
seconde frappe et ils sont d'accord qu'une nouvelle utilisation
d'armes chimiques entraînerait une réponse plus ferme", a-t-il
poursuivi.
    Le général François Lecointre, chef d'état-major des armées
françaises, a déclaré jeudi dernier que la France était prête à
frapper de nouveau en Syrie si le régime de Bachar al Assad
faisait usage d'armes chimiques.  
    "Nous sommes prêts à faire des frappes parce que le
président de la République a maintenu son exigence et son ordre
d'être prêts à faire des frappes si jamais l'arme chimique
venait à être employée à nouveau", a dit le général Lecointre à
des journalistes.
    "Ces frappes peuvent être faites en national mais l'intérêt
majeur, c'est de le faire avec le nombre le plus important de
partenaires", a-t-il ajouté.
    Des responsables américains ont affirmé au cours des
derniers jours qu'ils avaient acquis la preuve que le
gouvernement syrien préparait des armes chimiques avant une
offensive sur l'enclave rebelle d'Idlib dans le nord-ouest du
pays.
    Le général Joseph Dunford, chef d'état-major des armées
américaines, a déclaré la semaine passée qu'il menait des
consultations quotidiennes avec la Maison blanche sur les
options militaires si la Syrie ignorait les mises en garde sur
cette question.
    Les bombardements entamés la semaine dernière par l'armée
syrienne et ses alliés dans la province d'Idlib, dernière région
aux mains de l'insurrection, a fait 30.000 déplacés, selon le
Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu
(Ocha).
    Avec l'appui de la Russie et de l'Iran, Damas prépare une
vaste offensive pour reprendre Idlib et les secteurs adjacents,
dans les provinces de Lattaquié, d'Hama et d'Alep, où vivent
trois millions de personnes.
    Les tirs de mortiers et de roquettes s'y multiplient depuis
vendredi, en particulier dans le nord de la province d'Hama et
dans les zones rurales du sud d'Idlib, a précisé David Swanson.
    
    

 (Steve Holland; Pierre Sérisier pour le service français)
 

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