
Les taux d'intérêt commencent à remonter. (© DR)
Malgré l'euphorie boursière, une nouvelle ère démarre, où emprunter va de nouveau avoir un coût.
Le CAC 40, après avoir franchi pour la première fois de son histoire les 7.000 points le 5 novembre, a gagné 28,85% en 2021, la plus forte hausse annuelle des principaux indices mondiaux. Le S&P 500, à +26,9%, a dû se contenter d'une deuxième place, mais affiche, lui aussi, de nouveaux records.
À l’appui des leçons de l'année 2000, il convient toutefois de se souvenir que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. Contrastant avec cette euphorie boursière, l'inflation n'est plus une prévision d'économiste, mais bien une cruelle réalité pour les acteurs économiques. On la décrivait comme provisoire, elle perdure, obligeant la banque centrale américaine à réagir.
De ce côté-ci de l'Atlantique, elle a atteint 5% en zone euro en décembre sur un an, du jamais-vu depuis 25 ans. Le prix du baril de pétrole, autour de 84 dollars pour le Brent le 12 janvier, reste proche de son plus haut niveau depuis cinq ans. En persistant, cette inflation se propage à tous les secteurs de l’économie.
InflationMême si elle est toujours jugée transitoire par les experts, qui se donnent comme horizon la fin de l'année, en l'attribuant à la pression sur les approvisionnements et aux goulots d’étranglement que crée une forte demande non satisfaite, il semble bien que ce provisoire va durer bien plus longtemps que prévu.
Le déni de l’impact d'un tel niveau d’inflation sur l’économie
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