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Après une année 2017 record, peut-on faire mieux ?
information fournie par Newsmanagers 02/01/2018 à 15:15

(NEWSManagers.com) - L'année 2017 s'est révélée une année plus porteuse que la plupart des gérants l'avait anticipé. Même le BlackRock Investment Institute a cherché la semaine dernière dans une tribune à comprendre ce qu'il s'est passé en 2017 et ce qu'il faut anticiper pour l'année 2018. NewsManagers retranscrit ici les prévisions d'Isabelle Mateos y Lago directrice générale au BlackRock Investment Institute - stratège en chef de la gestion diversifiée.

" Parmi les grands gagnants de 2017 sur les marchés boursiers, on peut citer les marchés émergents, les actions asiatiques, le facteur de style " momentum " (forte hausse du cours des actions) et le secteur des technologies. La leçon que nous en tirons : la croissance économique soutenue et supérieure à sa tendance a permis aux entreprises de dégager des bénéfices attractifs, qui ont alimenté la solide performance des actions. Selon les données de Thomson Reuters, toutes les principales régions ont enregistré une croissance de leurs bénéfices de plus de 10 %. Nous prévoyons encore de bonnes surprises en 2018, mais les performances enregistrées en 2017 seront difficiles à surpasser.

Nous tirons également deux autres enseignements : Premièrement, un cycle de faible volatilité peut durer plus longtemps que beaucoup ne l'imaginaient. Nos recherches indiquent que la volatilité des marchés actions a tendance à rester faible durant les périodes de croissance économique durable, à conditions que les vulnérabilités systémiques du secteur financier restent sous contrôle. Nous n'anticipons aucun risque de cette sorte pour le moment, malgré quelques épisodes d'appréciation sur les marchés du crédit.

Deuxièmement, les risques géopolitiques ne sont pas tous égaux. Il n'est pas inutile de prendre le temps d'examiner les inquiétudes du marché qui peuvent sembler excessives. Ce fut notre approche à l'égard de l'Europe. Le résultat des élections présidentielles françaises a apaisé les craintes à l'égard d'un éclatement de la zone euro, le scénario d'un Brexit souple semble se dessiner et la zone euro a réussi à générer son taux de croissance le plus élevé depuis mars 2011. Mais la possibilité d'un durcissement de la politique commerciale des États-Unis menace toujours le régime mondial actuel de libre-échange.

Les enseignements définitifs ? La faiblesse des rendements obligataires n'est pas seulement due à la Fed, et l'influence des devises peut être déterminante. Malgré la croissance économique, et bien que la Fed ait relevé ses taux d'intérêt et annoncé qu'elle allait réduire la taille de son bilan, le rendement des bons du Trésor à 10 ans est resté quasiment inchangé sur l'année 2017, tandis que le dollar s'est déprécié. Cela s'explique en partie par l'accès de faiblesse du taux d'inflation. Nous anticipons une inversion de cette dynamique en 2018, et prévoyons une hausse de l'inflation sous-jacente au-dessus des 2 %. Pour autant, nous anticipons également des facteurs structurels, et notamment une hausse post-crise du niveau de l'épargne à l'échelle mondiale ainsi qu'un plafonnement des taux d'intérêt à long terme alors que la Fed a annoncé de nouveaux relèvements de ses taux en 2018."

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