
La vente de 2,35% du capital de Safran a rapporté à l'État 1,24 milliard d'euros. (© Montage Le Revenu)
L’Agence des participations de l’État a cédé le 1er octobre un peu plus de 10,4 millions d’actions Safran (soit 2,35% du capital), via un placement institutionnel avec construction accélérée d'un livre d’ordres.
Cette opération a rapporté à l’État environ 1,24 milliard d’euros. Au terme du placement, la puissance publique demeure le premier actionnaire de l’équipementier aéronautique avec 10,81% du capital et environ 17,67% des droits de vote.
Le produit de cession servira à alimenter le fonds pour l’innovation et l’industrie dédié au financement des innovations de rupture. L’opération s’inscrit dans le cadre d’une politique de gestion active des participations de l’État, voulue par Emmanuel Macron et Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances.
83,4 milliards d'euros dans 11 sociétésCelui-ci confiait dans une interview au Revenu fin 2017 que l’État actionnaire «n’a pas vocation à être un rentier qui encaisse des dividendes». D’autres cessions interviendront, et à priori la puissance publique n’a que l’embarras du choix.
L’Agence des participations de l’État détient des lignes dans une douzaine de grandes sociétés cotées ( ADP , Airbus , Air France-KLM , CNP Assurances , EDF , Engie , Eramet ,
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