
Le logo Apple sur un des stores du groupe. (crédit photo : Adobe Stock / )
Il est permis de douter. En dévoilant, lundi 9 septembre, une nouvelle gamme de produits (AirPods, AppleWatch et le très attendu iPhone16) bardés d'intelligence artificielle (IA) générative, le géant de Cupertino parviendra-t-il enfin à enclencher un nouveau cycle de supercroissance? Entre janvier et mars, les ventes de l'iPhone, le produitphare de la marque à la pomme qui compte pour 46% de son chiffre d'affaires, ont baissé de 10,5%, puis encore de 1% entre avril et juin, à 39,3milliards de dollars.
Les nouveautés, que les adeptes d'Apple apprécieront à coup sûr (Camera Control «commande de l'appareil photo», résumé d'e-mails, émojis personnalisés, réduction des bruits indésirables pour une meilleure qualité audio, etc.), relèvent plus de l'évolution que de la révolution, n'apportant que des fonctionnalités limitées, en tout cas rien qui n'existerait pas chez les concurrents Samsung ou Google.
Lancement échelonné
C'est un «rafraîchissement positif mais cela pourrait ne pas suffire à convaincre les investisseurs d'acheter», l'action, estime Aaron Rakers, chez Wells Fargo. A WallStreet, point d'enthousiasme, en effet: le titre de la marque à la pomme a flanché de 1,9% lors de l'événement «It's glowtime» («C'est l'heure de briller»), avant de finir à l'équilibre.
Les boursiers pourraient se montrer frileux devant un cortège d'inconnues. Outre le risque macroéconomique en Chine, s'ajoute le lourd dossier des obstacles réglementaires en Europe et dans l'empire du Milieu, qui pourrait limiter la portée géographique d'Apple Intelligence. Son lancement échelonné, avec une version «bêta» en octobre, en anglais et aux Etats-Unis uniquement, donc, ajouté à la gratuité de l'outil, soulève des interrogations sur la potentialité de l'IA à devenir un moteur de revenus autonome pour le groupe de Tim Cook. Plutôt optimiste, William Kerwin, analyste chez Morningstar, table, lui, sur une hausse de 10% des ventes générées par l'iPhone à l'issue de l'exercice 2025.
Rester à l'écart.Dans l'attente de savoir si les outils fondés sur l'IA sont suffisamment convaincants à court terme pour susciter une demande significative.
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