Antin espère lever 350 millions d'euros pour son entrée en Bourse. ((© Antin)
La société gère des fonds d’investissement consacrés aux infrastructures. Elle s’apprête à se faire coter à Paris en levant 350 millions d’euros.
Ce n’est pas le moindre des paradoxes boursiers : les uns après les autres, les spécialistes du non coté, ce que les anglo-saxons appellent le private equity optent pour leur propre cotation.
Démarrée aux États-Unis, la démarche gagne depuis peu l’Europe, à l’image du suédois EQT en 2019 et du britannique Bridgepoint.
Un acteur reconnuLe dernier à franchir le pas est le français Antin Infrastructure Partners .
Créé en 2007 par Alain Rauscher et Mark Crosbie, toujours aux commandes, la société, basée à Paris, s’est imposée comme un acteur reconnu dans cette classe d’actifs.
Elle cherche à lever 350 millions d’euros d’ici au 22 septembre. À la clé, une valorisation médiane de 3,8 milliards, pouvant aller jusqu’à 4,1 milliards. Les fondateurs céderont par ailleurs 10 millions d’actions, soit au moins 200 millions d’euros.
À la différence des holdings traditionnels qui engagent leur propre patrimoine en investissant dans des sociétés très diverses, Antin IP agit pour le compte d’institutionnels pour lesquels il gère aujourd’hui 19,9 milliards d’euros, via cinq fonds – bientôt six – avec, jusqu’ici, les infrastructures comme seule spécialité.
À chaque nouveau fonds lancé, ces institutionnels lui confient pour une dizaine d’années une enveloppe financière pour acheter, contrôler et
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