André Babeau, professeur honoraire à l'université Paris-Dauphine et administrateur de l'IEFP. (© Fotolia)
Diplômé d’HEC (1956) et de l’IEP de Paris (1958), André Babeau est professeur honoraire à l'université Paris-Dauphine et administrateur de l'Institut d'Éducation Financière du Public (IEFP) auprès de l'Autorité des marchés financiers. Cet ancien directeur du CREDOC et du Centre de Recherche sur l'Épargne (CREP) a aussi été conseiller scientifique du BIPE entre 2002 et 2011.
Dans le patrimoine financier des ménages, la part des actions occupe-t-elle une place suffisante ?
André Babeau : Peut-être faut-il commencer par préciser que les Français, contrairement à ce que l’on dit souvent, ne sont pas les «champions de l’épargne». En patrimoine financier par tête, ils n’arrivent qu’au treizième rang mondial. En flux, leur taux d’épargne est sans doute élevé [ndlr : entre 13 et 14% de leurs revenus], mais une bonne partie de cette épargne est consacrée au remboursement d’emprunts.
Nos compatriotes remboursent assez tôt dans le cycle de vie, à la différence des Américains et des Britanniques qui remboursent souvent, non pas sur leur épargne courante, mais seulement au moment de la retraite, à partir d’actifs existants [par exemple, choix d’une résidence principale moins grande].
Une autre caractéristique de ce patrimoine financier est d’être, d’une part trop liquide [divers livrets bancaires], et d’autre part engagé sur des encours
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