Amazon AMZN.O a dévoilé mercredi la première refonte majeure de son assistant vocal Alexa depuis son introduction il y a plus de dix ans, le dotant d'une technologie basée sur l'intelligence artificielle générative.
Cette mise à jour est une étape majeure pour Amazon, qui a injecté des milliards de dollars dans Alexa depuis son lancement en 2014, dans l'espoir d'intégrer le service à une gamme d'appareils en vue de stimuler les ventes sur son site.
Le nouveau service, qui s'appelle Alexa+, est gratuit pour les membres d'Amazon Prime et coûte 19,99 dollars (19,07 euros) par mois pour les autres utilisateurs. Le service sera disponible en mars pour certains utilisateurs, et sera étendu à d'autres personnes au fil du temps.
Le nouveau Alexa peut enregistrer, par le biais de messages, les préférences des clients - par exemple, qu'un membre du foyer est végétarien et préfère la cuisine grecque et italienne, mais ne veut pas de beurre de cacahuète. Il peut être utilisé pour réserver un dîner et envoyer des textes ou des rappels à heure fixe.
La directrice d'Alexa, Mara Segal, a déclaré qu'Alexa pouvait examiner des documents tels qu'un contrat d'association de propriétaires afin qu'un résident sache ce qui est autorisé, comme l'installation de panneaux solaires.
Apple AAPL.O avait déjà intégré sa suite de fonctions d'IA, baptisée Apple Intelligence, à son assistant vocal Siri, tandis que Google GOOGL.O avait réorganisé son assistant vocal à l'aide de son chatbot d'IA Gemini.
(Greg Bensinger avec Deborah Sophia à Bangalore; version française Pauline Foret; édité par Augustin Turpin)
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