Le président français Emmanuel Macron et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s'entretiennent avec le DG d'Alstom Henri Poupart-Lafarge lors de leur visite d'une ligne de métro du Caire
Alstom a annoncé vendredi avoir pris acte de la décision de son directeur général, Henri Poupart-Lafarge, de ne pas solliciter un quatrième mandat, le groupe français ajoutant avoir lancé le processus d’identification d'un successeur.
Henri Poupart-Lafarge, dont le mandat en cours s'achèvera lors de l'assemblée générale appelée à statuer sur les comptes d'Alstom au 31 mars 2027, continuera d'exercer ses fonctions jusqu’à la nomination de son remplaçant, précise le fabriquant du TGV dans un communiqué.
A la Bourse Paris, vers 09h36 GMT, l'action prend environ 1,9% à 19,89 euros, après être montée de près de 4% une heure plus tôt avec l'annonce de la décision.
Polytechnicien et diplômé du Massachussetts Institute of Technology (MIT), Henri Poupart-Lafarge a rejoint Alstom en 1998. Directeur Financier du groupe de 2004 à 2010, il en a pris la direction en 2016.
Alstom, qui a mis du temps à encaisser l'acquisition coûteuse des activités ferroviaires de Bombardier en 2021, l'une des réalisations les plus importantes du parcours d'Henri Poupart-Lafarge à la tête du groupe, a refusé de commenter sur le départ de son dirigeant.
Le rachat de Bombardier, pour plus de 5 milliards d'euros, a fait d'Alstom le numéro deux mondial du secteur, derrière le chinois CRC, mais l'intégration a été compliquée par des litiges sur les dispositions contractuelles de l'accord.
Lors de la publication de ses résultats annuels mercredi, le groupe a déclaré avoir entièrement exécuté son plan de désendettement et avoir achevé l'intégration de l'activité ferroviaire de Bombardier.
(Rédigé par Elena Smirnova et Anna Peverieri, édité par Augustin Turpin)
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