
L'action Alstom perd 2% depuis le début de l'année. (© Alstom)
Le fabricant de TGV devrait maintenir un bon niveau de rentabilité opérationnelle pour l’exercice en cours. La perspective de l’augmentation de capital pour financer l’acquisition transformante de Bombardier Transport freine le potentiel du titre à court terme. Explications.
Au premier semestre de son exercice qui s’achèvera fin mars 2021 (couvrant donc la période d’avril à septembre), le chiffre d’affaires d' Alstom a cédé seulement 3% à 40 milliards d’euros.
Certes, sur la période, les commandes reçues ont fondu de 43% à 2,6 milliards, une conséquence du décalage de l’activité commerciale dans le contexte de la pandémie. Mais la reprise de la demande se matérialise. Le fabricant de matériel ferroviaire a annoncé début novembre plusieurs contrats (tramways à Casablanca, métros à Athènes, Toulouse, Bucarest…) pour un montant global de plus de 1,2 milliard d’euros. Sauf nouvelle dégradation de la situation, le ratio commandes sur chiffre d’affaires devrait repasser au-dessus de 1 au second semestre, après 0,8 sur les six premiers mois de l’exercice.
Visibilité et rentabilitéLe groupe n’est de toute façon pas en mal d’activités. Son carnet de commandes ressortait à 40 milliards d’euros au 30 septembre dernier, ce qui lui assure une bonne visibilité sur les futures ventes.
La bonne surprise des comptes semestriels est aussi venue de la résistance de la rentabilité, avec une marge d’exploitation ajustée de 7,5% (7,7% un an auparavant). Le groupe met en avant l’optimisation de ses capacités de production, l’amélioration de son efficacité industrielle et la maîtrise de ses frais généraux. Alstom a aussi
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