Le constructeur ferroviaire Alstom a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 2,8% au premier trimestre de son exercice décalé 2025/2026, à 4,5 milliards d'euros (+7,2% en croissance organique) et vu ses commandes grimper de 11,8% à plus de 4 milliards d'euros, signant ainsi "un bon début d'exercice", a indiqué le groupe mercredi.

( AFP / GUILLAUME SOUVANT )
Il a confirmé ses objectifs, ciblant une croissance organique de 3% à 5% du chiffre d'affaires sur l'exercice, tout en prévenant que sa trésorerie devrait plonger dans le rouge au premier semestre à moins un milliard d'euros, en raison d'un effet de saisonnalité. Sur l'ensemble de l'exercice, elle devrait redevenir positive à entre 200 et 400 millions d'euros.
Alstom a vendu pour se désendetter ses activités de signalisation en Amérique du Nord. Hors effet de périmètre et hors effets de change (l'euro fort a pénalisé le groupe), la croissance organique des ventes est de 7,2%.
"Les commandes du premier trimestre ont dépassé la barre des 4 milliards d’euros, avec une visibilité solide sur le carnet de commandes du deuxième trimestre, portée par une bonne dynamique en Amérique du Nord", a souligné le directeur général du groupe Henri Poupart-Lafarge, cité dans un communiqué.
Les commandes en services, signalisation et système représentent près de la moitié du total (42%) des prises de commande du premier trimestre.
L'Europe reste ultra majoritaire et pèse pour 85% des commandes reçues, contre 70% il y a un an. Alstom a notamment obtenu un contrat pour la livraison de 96 rames RER NG pour le RER D en Ile-de-France, pour environ 1,7 milliard d'euros.
Le groupe a également décroché via un consortium un gros contrat en Bulgarie où il fournira 35 trains interrégionaux électriques et 15 ans de maintenance. Le contrat total est de 720 millions d'euros dont 600 millions pour Alstom.
L'activité matériel roulant, soit la construction des voitures et motrices des trains, a rapporté 2,4 milliards d'euros au premier trimestre, en hausse de 3% (+5% de croissance organique) grâce à la montée en cadence en Allemagne.
Le groupe y a remporté un contrat de 3,6 milliards d'euros l'année dernière pour la livraison de trains régionaux dans le nord-ouest du pays. En février, il y a ajouté un contrat-cadre de 600 millions d'euros pour moderniser et numériser le réseau ferroviaire allemand.
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