
Face à la pénurie de puces, les équipementiers mettent les bouchées doubles : Bosch vient d'inaugurer à Dresde une usine de semi-conducteurs avec la participation virtuelle d'Angela Merkel et de Margrethe Vestager. (© Bosch)
Le relâchement des contraintes sanitaires est gâché par les difficultés d’approvisionnement des industriels.
Outre-Rhin, il flotte depuis début juin un parfum de liberté retrouvée.
Un sentiment exaltant dont profitent surtout les 20% d’Allemands totalement vaccinés, désormais exemptés de bon nombre de restrictions comme l’obligation de présenter un test négatif pour entrer dans les commerces non essentiels, le respect du couvre-feu entre 22 heures et 5 heures, etc. Avec aujourd’hui 45,5% de la population ayant reçu au moins une dose, les «déconfinés» seront bientôt majoritaires !
L’automobile allemande sous contrainteMais si l’étau des contraintes sanitaires se desserre, tous les freins à la reprise ne sont pas levés.
Principal point noir : les tensions sur l’approvisionnement et les hausses de coûts subies par l’industrie allemande. Héritage de la pandémie, qui a créé des goulets d’étranglement, mais aussi d’un boom de la demande pour certains produits électroniques, la pénurie de semi-conducteurs touche de plein fouet la filière automobile, qui représente près de 20% de la production manufacturière allemande. Elle a obligé certains constructeurs – dont Daimler – à fermer des lignes de production.
Le secteur du BTP , lui, pâtit d’une pénurie de bois de construction.
Autant de frictions qui ont fait rechuter la production industrielle : après son rebond de 2,2% en mars (chiffre révisé en baisse de
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