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Airbus: Départs volontaires possibles dans la restructuration
information fournie par Reuters 04/07/2017 à 13:28

AIRBUS: DÉPARTS VOLONTAIRES POSSIBLES DANS LA RESTRUCTURATION

AIRBUS: DÉPARTS VOLONTAIRES POSSIBLES DANS LA RESTRUCTURATION

TOULOUSE (Reuters) - Airbus a trouvé un accord permettant des départs volontaires dans le cadre de son plan de restructuration mis en place depuis le 1er juillet, a-t-on appris mardi de source syndicale.

L'ex-EADS a parachevé lundi sa réorganisation qui a conduit à la fusion entre la maison mère et sa puissante division d'avions de ligne, avec à la clé 1.164 suppressions de postes en Europe, dont 639 en France.

"Nous avons trouvé un accord permettant aux salariés de partir grâce à des départs volontaires, à la mobilité sur les différents sites du groupe et à des mesures de retraite anticipée", a déclaré à Reuters Jean-Marc Escourrou, secrétaire général Force ouvrière d'Airbus.

Le plan de sauvegarde de l'emploi est applicable jusqu'au 1er juillet 2018.

De novembre 2016 à mai 2017, direction et syndicats ont travaillé sur la mise en place du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), principalement pour éviter les licenciements secs.

Les mesures sociales ont été négociées par quatre syndicats, FO, CFE-CGC, CFDT et CFTC, notamment concernant le montant des aides financières allouées.

Un porte-parole d'Airbus a déclaré de son côté que le PSE avait été validé par la direction.

"On ne peut pas dire qu'il n'y aura pas de licenciement sec mais l'objectif est de recaser tous les salariés concernés par le plan Gemini", a-t-il dit.

Airbus fera le point dans huit à dix mois pour voir si ces reclassements grâce à des passerelles vers d'autres départements du groupe et les formations auront été suffisants, a-t-il ajouté.

La création d'un siège social unique en janvier 2017 sous le nom Airbus a entraîné des sureffectifs. Le président exécutif d'Airbus Tom Enders avait lancé un mouvement de réorganisation pour supprimer les fonctions "doublons" sur différents sites du groupe, notamment sur celui de Suresnes (Hauts-de-Seine), où le département de la recherche fermera ses portes mi-2018, supprimant 313 postes.

Le site de Blagnac, près de Toulouse, est également touché par cette réorganisation avec la suppression de 236 postes.

(Julie Rimbert, édité par Yves Clarisse)

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