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Air Liquide va collaborer avec KBR pour des solutions ammoniac et hydrogène bas-carbone
information fournie par AOF 19/07/2023 à 09:06

(AOF) - Air Liquide, à travers son activité Ingénierie & Construction, va collaborer avec KBR pour proposer des solutions technologiques pour la production d’ammoniac bas carbone intégrant son procédé de reformage autothermique (ATR). Air Liquide est un leader mondial de la technologie ATR, une des solutions les plus adaptées pour la production à grande échelle d’hydrogène (H2) bas carbone, qui est ensuite combiné avec de l’azote (N2) pour produire de l’ammoniac (NH3) bas carbone.

Les solutions fournies avec KBR, le leader mondial des technologies de l'ammoniac, contribueront également au développement d'un marché global de l'hydrogène bas carbone dans la mesure où, transformé en ammoniac, l'hydrogène peut facilement être transporté sur de longues distances.

Air Liquide apportera son expertise unique et propriétaire de l'ATR et KBR sa maîtrise et son leadership mondial des technologies de l'ammoniac. Air Liquide a établi son leadership dans la technologie ATR utilisant l'oxygène au cours de près de sept décennies d'expérience. Depuis 1943, KBR a octroyé des licences, conçu ou construit plus de 250 usines d'ammoniac de base dans le monde entier.

Les solutions d'Air Liquide et KBR peuvent atteindre une efficacité énergétique exceptionnelle et une fiabilité de premier ordre avec un procédé de production permettant de capter jusqu'à 99 % du CO2 émis dans des installations industrielles hautement intégrées lorsqu'elles sont combinées avec une technologie de captage de carbone.

Le marché global de l'ammoniac a atteint près de 78 milliards de dollars américains en 2022 et devrait dépasser 129 milliards de dollars d'ici 2030 ; il est attendu en croissance annuelle moyenne de 6,5 % entre 2022 et 2030, selon Precedence Research. Actuellement, l'ammoniac est principalement utilisé comme engrais dans l'agriculture.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Deuxième mondial derrière Linde-Praxair des gaz industriels et médicaux, né en 1902 ;

- Ventes de 29,9 Md€ structurées en 3 branches : gaz et services industriels pour 95 %, ingénierie et construction puis GMT -marchés globaux et technologies ;

- Equilibre des revenus par zones géographiques –les Amériques pour 38 %, l’Europe pour 33 %, l’Asie-Pacifique pour 22 % ;

- Modèle économique fondé sur les contrats pluri-annuels (1/3 des revenus générés par les contrats de vingt ans) et les partenariats industriels de long terme offrant une bonne visibilité des résultats futurs et une marge d’exploitation supérieure à 20 % ;

- Capital ouvert, avec 33 % d'actionnaires individuels et 2,5 % pour les salariés, Benoît Poitier, présidant le conseil d'administration de 12 membres (14 après l’AG de mai 2023), François Jackow étant directeur général;

- Bilan sain, avec une dette nette relevée A2 et ramenée à 10,3 Md€, soit 46 % des capitaux propres, et un autofinancement libre à 24 % des ventes et une capacité d’autofinancement de 6,26 Md€.

Enjeux

- Stratégie Advance 2025 avec 3 priorités :

- performances financières : hausse annuelle de 5-6 % des revenus, rentabilité de +10 % des capitaux employés via des décisions d’investissements de 16 Md€ entre 2022-2025, dont la moitié consacrée à la transition énergétique,

- décarbonation de l’industrie : gaz industriels bas carbone, captage & gestion du CO2,

- innovation technologique adressée à 5 métiers : mobilité hydrogène, électronique, santé, industriel marchand et hautes technologies -spatial, cryogénie, quantique… ;

- Stratégie innovation financée à hauteur de +300 M€, visant à l'excellence opérationnelle, à l'ouverture aux technologies dans les cœurs de métier ou de rupture, par le biais de :

- réseau mondial de 6 campus innovation, avec + 400 partenariats académiques,

- laboratoires dédiés : Digital factory pour l’expertise data, Alizent pour l’IoT, m-Lab pour les molécules, i-Lab pour le décryptage des tendances, dont 60 % pour la transition énergétique…

- fonds ALIAD de capital-risque, en alliance avec le fonds chinois CSE et fonds Accelair ;

- Stratégie environnementale validée par SBTi et visant la neutralité carbone en 2050 avec 2 objectifs intermédiaires, 2025 (après la stabilité des émissions depuis 2021, début de la réduction en absolu) et 2035 (recul de 33 % vs 2015), par le biais de :

- captage de CO2, production d’hydrogène par électrolyse, solutions de décarbonation,

- 8 Md€ investis d’ici 2035 dans la chaîne de valeur de l’hydrogène,

- partenariat avec Rothschild & CO et Solar Impulse dans un fonds doté de 200 M€ pour les PME offrant des solutions pour l’environnement et participation au fonds mondial de financement de l’hydrogène décarboné (1,2 Md€ à court terme investis, avec Baker Hughes, Charg Industries, Plug Power, TotalEnergies et Vinci, pour un effet de levier de 15 Md€),

- montée en puissance des approvisionnements par énergies renouvelables ;

- Avancées dans les « marchés du futur » : santé, transition énergétique et semi-conducteurs ;

- Activité soutenue financièrement par les fonds publics européens et américains (transition act) ;

- Visibilité de l’activité : décisions d’investissement industriel et financier au niveau record de 4 Md€ et portefeuille d’opportunités d’investissement à 12 mois de 3,3 Md€ dont +40 % dans la transition énergétique.

Défis

- Attente des autorisations réglementaires pour le désengagement total de Russie ;

- Inflation de l’énergie : contrebalancée par les économies (378 M€) et le transfert des coûts aux clients malgré les difficultés en Industriel Marchand ;

- Reprise des ventes en Grande Industrie en Europe ;

- Après une hausse de 7,3 % du bénéfice net, perspectives 2023 d’une croissance de la marge opérationnelle et du résultat net courant ;

- Dividende 2022 de 2,95 € en hausse de 12,2 %.

En savoir plus sur le secteur de la chimie

Rien ne va plus pour la chimie allemande

La chimie allemande, très dépendante du gaz russe, est en difficulté. Suite à des ventes en berne dans le secteur automobile et une demande en recul dans la construction, la production est en baisse de 8,5 % en 2022, avec un chiffre d'affaires global en repli de 1,6 % à 63,1 milliards d'euros. La chimie de spécialité s'en sort mieux. En revanche le taux d'utilisation des capacités de production dans la chimie de base a nettement ralenti pour atteindre moins de 80 %. Le troisième secteur industriel allemand est tenté par la délocalisation vers les Etats-Unis, où les coûts de l'énergie sont bien moindres. Avec l'Inflation Reduction Act, les Etats-Unis ont mis en place un environnement approprié aux défis actuels.

Valeurs associées

Euronext Paris -1.53%

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