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Agroalimentaire: la croissance du groupe Bel tirée par les volumes et non plus par les prix
information fournie par Boursorama avec AFP 25/07/2024 à 18:26

( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / ROB KIM )

( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / ROB KIM )

Après plusieurs exercices dopés par l'augmentation des prix de vente, le spécialiste des fromages et compotes en portion Bel (Babybel, Vache qui rit, Boursin, Materne) s'est félicité jeudi de sa performance "très saine" au premier semestre, "tirée exclusivement" par les volumes.

Pendant les six premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires a augmenté de 2,3% à 1,8 milliard d'euros, selon un communiqué du groupe.

"Il n'y a plus d'effet prix dans cette performance. La croissance est tirée exclusivement par les volumes. (...) C'est très sain", a déclaré à l'AFP le directeur financier de Bel, Frédéric Médard.

Ces dernières années, le secteur agroalimentaire s'est évertué à répercuter ses hausses de charges (matières premières, énergie, emballages, transport, salaires...) dans les prix de vente des produits finis. Résultat: des chiffres d'affaires gonflés, mais des volumes de vente souvent en berne, les consommateurs n'ayant pas un porte-monnaie extensible.

"On a augmenté nos prix sur les années 2022-2023 pour faire face à un tsunami d'inflation", retrace M. Médard, assurant que le groupe avait alors "uniquement cherché à compenser l'impact de l'inflation" et non "à augmenter (ses) marges à travers des hausses de prix".

La croissance des volumes au premier semestre s'accompagne d'un net redressement de la rentabilité, avec une marge opérationnelle courante passée en un an de 6,4% à 8,5%.

Quand davantage de produits sont vendus, les usines tournent à plein et "on optimise globalement notre outil de production", a résumé le directeur financier. Le groupe a aussi pu davantage mettre en avant, par de la publicité ou des promotions, ses "marques les plus rentables", a-t-il expliqué, en citant Boursin, les mini Babybel ou encore les fromages commercialisés en Chine.

A contre-courant, le bénéfice net s'est replié de 3,6%, à 51,2 millions d'euros. M. Médard attribue ce recul à des "ajustements comptables de nature exceptionnelle", associés au retrait de la cotation en Bourse du groupe, "sans impact sur la trésorerie".

Pour le reste de l'exercice, le dirigeant s'attend à la "poursuite d'un développement solide des ventes" et à "un petit rebond d'inflation" fin 2024, qui pourrait amener le groupe à "augmenter (ses) prix si jamais ça devait se concrétiser".

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