
Affaire Carlos Ghosn (Crédit photo: Adam Tinworth - Flickr)
La nouvelle a fait l'effet d'un coup de tonnerre et pas seulement dans le milieu du patronat. Le 19 novembre, Carlos Ghosn le PDG de Renault et bâtisseur de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a été arrêté à Tokyo et placé en garde à vue dans le centre de détention de Kosuge, au nord de la capitale. Il est accusé notamment d'avoir minoré volontairement une partie de ses revenus .
Des accusations réfutées par Carlos Ghosn
Son arrestation a suscité de nombreuses rumeurs, certaines évoquant même une machination de Nissan qui aurait été pilotée par son actuel président Hiroto Saikawa .
L'hypothèse d'une machination a toutefois été écartée au plus haut sommet de l'Etat .
Carlos Ghosn a été révoqué depuis de ses différents mandats auprès de Nissan et Mitsubishi
Il pourrait voir sa garde à vue prolongée au motif de nouvelles accusations du parquet de Tokyo. Il aurait ainsi diminué ses revenus pour un montant plus important que celui communiqué initialement. Il lui est également reproché d'avoir commis des abus de biens sociaux. Au-delà-même des motifs de l'incarcération de Carlos Ghosn, sur lesquels il est encore difficile d'avoir des éléments précis, ce sont ses conditions de détention et le fonctionnement très particulier du système judiciaire japonais qui suscitent des critiques.
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