
Le titre du leader mondial de la gestion des aéroports progresse de 12% sur un an. (© E. Piermont / AFP)
À l’aune du résultat des élections législatives, la piste d’une prochaine cession par l’État de sa participation dans le leader mondial de la gestion des aéroports paraît peu probable à brève échéance. Faut-il malgré tout acheter la valeur, qui profite à nouveau d’une conjoncture très porteuse ?
Même si elle ne figurait pas dans le programme d’Emmanuel Macron, la piste d’une privatisation du numéro mondial de la gestion des aéroports paraît compromise à l’aune du résultat des élections législatives.
L’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, où siègent désormais de nombreux opposants de tous bords à ce sujet très sensible, n’est pas de nature à relancer le projet de cession par l’État de sa participation de 50,6%.
Celui-ci avait été suspendu par le gouvernement en mars 2020, au moment du déclenchement de la crise sanitaire qui avait plongé tout le secteur, et notamment ADP , dans des turbulences historiques.
Bien qu’elle ait perdu son intérêt spéculatif à court terme, la valeur profite d’une meilleure visibilité sur une activité redevenue plus porteuse.
Grâce à l’accélération de la reprise dans les aéroports du groupe (à Paris, en Turquie, en Inde, etc.), le trafic passagers durant la saison cruciale de l’été pourrait ponctuellement revenir à proximité de son niveau de 2019, voire le dépasser.
Ce qui conforte l'anticipation des dirigeants d'un trafic sur l'ensemble de l'exercice compris entre 70 et 80 % du record enregistré il y a trois ans.
Le résultat net devrait, lui, revenir en territoire positif cette année, ce qui conduira à un retour au versement d’un dividende en
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