( AFP / JULIEN DE ROSA )
Le PDG d'Aéroports de Paris (ADP) Augustin de Romanet, dont le mandat se termine en mai, s'est déclaré "disponible" pour un troisième mandat jeudi lors d'une conférence de presse portant sur les résultats annuels du groupe.
L'Etat est l'actionnaire majoritaire d'Aéroports de Paris.
Son PDG doit être coopté en tant qu'administrateur du groupe, qui propose au président de la République sa nomination. Le futur PDG est ensuite auditionné au Sénat et à l'Assemblée nationale avant de recevoir un feu vert en conseil des ministres.
"La réponse est oui", a répondu jeudi Augustin de Romanet à l'AFP qui lui demandait s'il était partant pour un troisième mandat.
Mercredi, M. de Romanet, 62 ans, avait indiqué dans un entretien au Figaro: "la décision (sur son renouvellement, NDLR) ne m’appartient pas. Mais si on me le proposait, je serais honoré. On a beaucoup de transformations à poursuivre et de défis exaltants à relever".
"Je n'ai pas pris de rendez-vous après le 20 mars donc je suis disponible", a-t-il indiqué jeudi, en allusion à la tenue d'un conseil d'administration du groupe qui doit proposer une liste de nouveaux administrateurs.
Selon la procédure, la nomination du PDG d'ADP doit ensuite être définitivement entérinée lors de l'assemblée générale des actionnaires du groupe. La prochaine se tient le 21 mai.
Ex-directeur général de la Caisse des dépôts (CDC), M. de Romanet a accédé fin 2012 à la tête du gestionnaire des deux principales plateformes aéroportuaires françaises, Charles-de-Gaulle et Orly.
Augustin de Romanet aura 63 ans début avril. Un changement des statuts du groupe sera nécessaire pour repousser la date limite d'âge pour un dirigeant - 65 ans - s'il souhaite faire un mandat complet de cinq ans.
Mercredi soir, ADP a annoncé un bénéfice net positif pour la deuxième année consécutive, à 631 millions d'euros, en nette hausse de 22% sur un an.
Le groupe a également vu son chiffre d'affaires annuel croître de 17,2% à 5,5 milliards d'euros, bien au-dessus de la moyenne des années 2017-2019 (4,2 milliards d'euros), avant la crise sanitaire, grâce à un trafic à Paris "s'approchant de son niveau de 2019" et le "dépassant à l'international".
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