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Actions, obligations : comment investir après une année 2019 spectaculaire ?
information fournie par H24 Finance pour Boursorama 28/11/2019 à 17:41

(Crédits photo : Unsplash - Franck Busch )

(Crédits photo : Unsplash - Franck Busch )

2019 s'achève bientôt et s'annonce comme une année historique pour les marchés. Si le CAC40 dépasse la barre des 25% de progression depuis le 1er janvier, les autres zones géographiques ne sont pas en reste : +25% pour le DAX en Allemagne, +20% pour le Dow Jones et +30% pour le Nasdaq aux Etats-Unis, +23% pour l'indice européen Euro Stoxx 50…

« Le monde est intoxiqué au crédit et surendetté, le marché est synonyme d'argent facile, tous les actifs se sont envolés » explique Guillaume Dard, Président de Montpensier Finance.

Dans ce contexte, 7 sociétés de gestion ont décryptés la macro-économie et les marchés financiers pour partager leurs convictions et vous aider à préparer 2020.

Comment rester sur les actions ?

  • Profiter des actions en retard : Par exemple, sur les petites capitalisations qui cherchent encore à se relever d'une année 2018 désastreuse. « On voit des opportunités en absolu comme en relatif dans les "small caps". Il y a une partie de la cote qui est vraiment massacrée » constate Raphaël Moreau, gérant actions chez Amiral Gestion. Ou encore, sur le style value (valeurs décotées) qui a largement sous-performé par rapport au style croissance ces 10 dernières années. Beaucoup de gérants anticipent ainsi un rattrapage violent de la value, mais le timing est toujours délicat.
  • S'extraire des thématiques value vs croissance : A l'opposé, on peut choisir de se dissocier de cette approche et adopter une toile de fond différente. C'est le choix de la société Trusteam Finance, pour qui la satisfaction est le moteur principal dans le cadre d'un investissement en actions. « Le risque vient des sociétés qui sont d'un côté plébiscitées par les investisseurs et de l'autre de plus en plus critiquées par les clients comme Amazon ou Uber... Il est impossible que les deux ne se rejoignent pas » estime son Président Jean-Sébastien Beslay.
  • Ne pas avoir peur d'être investi : Il est toujours difficile de rester investi alors que les marchés sont au plus haut et que les incertitudes économiques restent nombreuses. Cependant, il peut être judicieux de prendre du recul. « Je ne me focalise pas trop sur les risques » confesse Marc Renaud, Président de Mandarine Gestion. Selon lui, tous les risques dont on parle sont anticipés par les marchés. « Quand il y a une tôle, c'est par définition un risque que l'on n'a pas vu ! Les gens qui attendent qu'il n'y ait plus de risques pour investir sont ceux qui n'ont jamais d'actions » poursuit-il.
  • Résister à l'attrait de la gestion passive : Une gestion active reste indispensable pour bénéficier des inefficiences de certains segments et  générer de la surperformance, même si les ETFs (fonds de gestion indicielle) occupent une part de plus en plus importante du marché. « Nous les gérants "long-only" on souffre un peu, reconnaît Arnaud Chesnay de la société Athymis Gestion. Mais quand on a de belles sociétés, on gagne à la fin ! »

Où investir en obligataire ?

  • Jouer la flexibilité : Avec les niveaux de rendement actuels, il faut être capable de regarder un peu partout. « Par exemple, les convertibles en soi n'apportent pas forcément plus de valeur. Mais si on regarde les petites convertibles, on peut trouver des idées » illustre Jacques Sudre, gérant obligataire chez Amiral Gestion.
  • Oser prendre plus de risque pour trouver du rendement : Si les obligations "Investment Grade" (c'est-à-dire bien notées) proposent un risque mesuré, elles ne rapportent aujourd'hui quasiment plus rien, voire offrent un taux négatif. En cherchant dans le haut rendement, les rendements deviennent plus attractifs en échange d'une prise de risque accrue. « On est rémunéré pour le risque tant que l'on reste sur un scénario de croissance un peu molle avec des taux de défaut qui restent faibles » nuance néanmoins Benoit de Broissia de Keren Finance.
  • Sortir des sentiers battus : Sur le crédit haut rendement, la société Auris Gestion considère ne pas être rémunérée pour le risque pris. Pour chercher davantage de rendement sans faire de concession sur l'émetteur, elle suggère de traiter de la dette subordonnée (qui présente la caractéristique d'être remboursée après le remboursement des autres créanciers de cette dette). « Sur des émetteurs comme La Poste, Total, Orange ou Telefónica, on a des rendements proches du haut rendement avec un risque moindre. Pour nous, c'est la meilleure classe d'actifs crédit » affirme le gérant Joffrey Ouafqa.
  • Ne pas exclure les solutions les plus prudentes : Avec les mesures prises par les compagnies d'assurance pour restreindre l'accès au fonds en euros, les véhicules obligataires peu rémunérateurs mais très prudents retrouvent de l'intérêt au sein des portefeuilles. « Il faut trouver des produits complémentaires au fonds en euros. Des produits certes non garantis mais qui offrent une espérance de performance dans un risque cadré. C'est une chance pour nous sociétés de gestion de proposer des produits pour y répondre » partage Laure Oriez, gérante chez Trusteam Finance.

Cette analyse a été élaborée par H24 Finance pour Boursorama et diffusée par BOURSORAMA le 28/11/2019 à 17:41:57.

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1 commentaire

  • 07 décembre 11:56

    Excellent article, il n'y a aucune raison que l'on ne continue pas avec cette hausse en 2020, restons optimiste et tout ira bien.


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