(AOF) - Acticor Biotech annonce avoir enregistré une perte nette de 18,64 millions d’euros au 31 décembre 2023, contre -12,6 millions au 31 décembre 2022. Cette biotech qui développe glenzocimab, un médicament pour le traitement des urgences cardiovasculaires, notamment les accidents vasculaires cérébraux ischémiques, souligne que compte tenu de son stade de développement clinique, elle ne réalise pas de chiffre d’affaires. Avec 3,9 millions d'euros de trésorerie, contre 6,6 millions d'euros il y a un an, elle estime qu’elle sera en mesure de financer ses opérations jusqu’en septembre 2024
Acticor continue à étudier activement différentes solutions pour poursuivre le financement de son activité et de son développement. Ces solutions pourraient, sans être restrictives, prendre la forme de placements privés auprès d'investisseurs historiques, d'une offre publique ou de placements privés auprès de nouveaux investisseurs, ou la mise en place d'emprunts obligataires.
Le besoin de financement jusqu'au 30 juin 2025 est estimé par la société à 8 millions d'euros "sans autre nouvelle étude clinique". A la date de l'arrêté des comptes, la direction estime disposer d'une "assurance raisonnable" de trouver le financement adéquat sans toutefois pouvoir garantir qu'elle parviendra à l'obtenir à des conditions acceptables et, qu'en conséquence, "il en résulte une incertitude significative sur la continuité d'exploitation".
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L'oncologie, priorité des géants pharmaceutiques
La déconvenue boursière de Sanofi enregistrée fin octobre 2023 souligne le nouveau cap pour le groupe, qui a dorénavant fixé l'oncologie comme priorité numéro 1. Les efforts sur ce segment, où les thérapies avancent le plus vite, impliquent notamment des investissements en R&D qui pèsent sur la rentabilité. Sanofi a donc annoncé une baisse de son bénéfice par action en 2024 et l'abandon de son objectif d'une marge opérationnelle de 32 % en 2025. Merck vient, lui, de dévoiler une nouvelle alliance. Il va verser jusqu'à 22 milliards de dollars au groupe japonais Daiichi Sankyo dans le cadre d'un partenariat sur des traitements expérimentaux contre le cancer. Si certains experts estiment que les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses mondiales d'oncologie (médicaments et traitements), soient 196 milliards de dollars en 2022, les dépenses chinoises dans ce domaine ont plus que doublé en cinq ans, passant de 5 à 11,8 milliards de dollars.
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