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2024 : une « convergence par le bas » entre l’Europe et les Etats-Unis (LBP AM)
information fournie par AOF 12/10/2023 à 13:00

(AOF) - « La probable persistance de politiques monétaires restrictives, avec aujourd’hui des conditions financières qui se durcissent, devrait forcer une convergence vers une croissance faible dans la plupart des régions ». C’est ce qu’a déclaré LBP AM lors d’une présentation organisée à Paris ce 11 octobre sous l’intitulé « Marchés financiers : quels enjeux & perspectives d’ici la fin d’année 2023 ? ». L’économie mondiale « a été relativement résiliente au premier semestre 2023, mais avec des disparités qui deviennent plus prononcées ».

LBP AM prévoit que l'inflation cœur " ralentira lentement aux Etats-Unis à partir de mi-2023 et en zone euro à partir de fin 2023 " , mais qu'une " fois revenue vers 3%, sa trajectoire vers la cible de 2% sera plus compliqué ".

Estimant que la Fed comme la BCE " sont arrivées à la fin de leur cycle de hausses des taux " , l'établissement table sur " des baisses de taux graduelles à partir de l'année prochaine ".

LBP AM prévoit " une stagnation de plusieurs trimestres " en zone euro , estimant que " la solidité du marché de l'emploi et la santé financière des ménages " devraient soutenir la consommation.

Outre-Atlantique, le ralentissement est " attendu mais toujours pas visible " après un premier semestre " bien plus robuste que prévu " alors que la croissance " semble même réaccélérer " au 3e trimestre. " Avec un marché du travail qui est toujours solide et une consommation dynamique, il est difficile de voir l'économie ralentir fortement à court terme ", résume LBP AM.

Cependant la résilience de l'économie américaine " s'explique en grande partie par le soutien budgétaire " qui " devrait commencer à devenir plus restrictif, malgré l'année électorale ".

Avec une dégradation plus nette de l'emploi que prévu par la Fed au tournant de l'année, associée au ralentissement prévu de l'inflation, la Banque centrale pourrait " commencer à réduire un peu ses taux, à partir du 2e trimestre 2024 ".

En zone euro, la détérioration de l'activité et le ralentissement de l'inflation cœur pousseront également la BCE a baisser ses taux " à partir du 2e trimestre ", mais " de façon limitée car l'inflation restera au-dessus de cible ".

En Chine, après un fort rebond au 1er trimestre, avec une croissance de 2,2%, le PIB a ralenti de manière marquée au 2eme, à 0,8%, et l'activité " était encore plus faible cet été ", même si " des signes de stabilisation apparaissent, notamment grâce aux dépenses publiques ". Au-delà de 2023, les perspectives pour la Chine sont moins favorables, pour plusieurs raisons : démographie, difficulté de rééquilibrer l'économie, politiques domestique et extérieures.

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